UN SIECLE DE PRESSE EN FRANCE: LA FOI BAHA'IE, UN SIECLE D'UNITE DANS LA DIVERSITE
Table des matièresECOS LYONNAIS du 24 mai 1908 - MISSION LAIQUE FRANCAISE
LE FIGARO du 10 avril 1909 - UNE RELIGION NOUVELLE
LA LIBERTE du 13 octobre 1911 - LE Bahá'ísMELES ECHOS du 27 septembre 1933 - PALESTINE 1933 : TROIS PROPHETES
LUI de novembre 1970 - TETE-A-TETE avec DIZZY GILLESPIE
LE MONDE du 27 avril 1976 - MORT DU PEINTRE MARK TOBEY
FRANCE SOIR du 5 août 1976 - LA RELIGION BAHA'IE N'A NI PRETRES NI EGLISES
LE MONDE du 29 août 1980 - LES Bahá'ís : UNE COMMUNAUTE MAUDITE
LE FIGARO du 19 août 1981 - IRAN : LES Bahá'ís EXTERMINES AU NOM D'ALLAHH
LE NOUVEL OBSERVATEUR du 16 janvier 1982 - LES DAMNES DE L'ISLAM
L'EXPRESS du 22-28 juin 1982 - IRAN : LES MARTYRS DE DIEU
LE FIGARO MAGAZINE du 11 septembre 1982 - POURQUOI KHOMEINY MASSACRE-T-IL LES Bahá'ís ?
LA CROIX du 26 janvier 1991 - ROUEN : VEILLEE INTER-RELIGIEUSE
L'INDEPENDANT du 6 mars 1995 - LES Bahá'ís A COPENHAGUE
LE PROGRES du 5 septembre 1995 - CONFÉRENCE DE PÉKIN : LES FEMMES BAHA'IES AUSSI
L'EST ECLAIR du 7 juin 1996 - HABITAT II ET LES Bahá'ís
AFP du 23 février 1997 - IRAN / RELIGIONLES ECHOS du 20-21 février 1998 - LA BANQUE MONDIALE ET LES GRANDES RELIGIONS COOPERENT CONTRE LA PAUVRETE
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LE TEMPS du 6 octobre 1903Les origines de ce mouvement remontent à 1844 lorsque le Báb déchaîna contre lui et contre ses partisans les haines d'un clergé corrompu et d'un peuple fanatique. (...)
S'inspirant de l'esprit des grands prophètes de l'humanité, Moïse, Jésus, Mahomet, etc, dont il reconnaît les enseignements, le " Behaïsme " prétend unir tous les hommes sans distinction de race ni de culte, dans la croyance en Dieu et dans la solidarité. - Toute acquise aux progrès de la science, la nouvelle religion n'est enfermée dans les limites d'aucun dogme ni d'aucun rite, les considérant comme des causes de divergences et de discordes. (...)
Les Behaïs, en Perse, sont contraints de travailler dans l'ombre, autant pour ne pas exciter les haines du clergé encore tout-puissant dans les centres éloignés de la capitale, que parce que leur foi leur interdit de recourir aux procédés révolutionnaires pour propager les idées d'union et de paix qui sont les leurs. On a pu voir, lors des récents massacres d'Ispahan et de Yazd, des foules entières marcher au martyre avec une soumission et une abnégation qu'on n'avait plus rencontrées depuis les premiers temps de l'ère chrétienne. (...)
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ECOS LYONNAIS du 24 mai 1908La section lyonnaise de la Mission laïque française clôturait hier soir, au Palais des Arts, la série annuelle de ses conférences par l'intéressante conférence faite Par M. Hippolyte Dreyfus, avocat à la cour d'appel de Paris, sur l'évolution des Religions et le Béhaïsme.
La nombreuse assemblée était présidée par M. Herriot, maire de Lyon, président de la section lyonnaise.
Le Béhaïsme, dit le conférencier, est une religion nouvelle, une religion sans dogme, sans prêtre, faite de libéralisme et de tolérance envers toutes les autres religions dont elle est comme la synthèse, en ce sens qu'elle ne leur a emprunté que le fonds commun de vérité et de morale qu'elles possèdent
La religion nouvelle qui a gagné les trois-quarts de la population de la Perse, laquelle lui doit son évolution sociale actuelle, et qui gagne en ce moment de nombreuses grandes villes américaines, a eu, comme toute religion, ses martyrs.
Et M. Dreyfus esquisse à grands traits son origine. Ce fut d'abord avec Báb, (...), (puis) avec Béha, qui mourut en 1892, prisonnier des turcs, dans la ville forte de Saint-Jean-d'Acre ; la religion s'affina et devint en quelque sorte une religion universaliste, destinée à répandre dans l'humanité des idées de paix et de fraternité, Béha croit en un Dieu qui s'est manifesté aux hommes par les prophètes et les fondateurs des diverses religions qui toutes ont eu pour but une évolution vers le progrès. C'est dire qu'il ne se croit pas seul en possession de la vérité et qu'il affirme sa tolérance. (...)
M. Dreyfus, qui depuis de longues années a voyagé dans les pays où règne la morale du Béhaïsme, en rapporte vraiment de réconfortantes impressions. (...) Le Béhaïsme, dit-il en terminant, se présente à vous comme la conciliation de la libre-pensée avec les religions.
M. Herriot, en remerciant le conférencier, constate qu'il serait souvent souhaitable que les idées béhaïques de fraternité et de solidarité sociale pénètrent un peu les peuples qui aiment à se dire les plus civilisés. Nous essayons parfois de civiliser les autres, alors que nous aurions souvent besoin de nous civiliser nous-mêmes. Et M. Herriot parle avec humour de certaine réunion électorale qui avait lieu récemment dans cette même salle du Palais des Arts, et qui n'avait rien de " béhaïque ". (...)
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LE FIGARO du 10 avril 1909La réunion à laquelle nous fûmes conviés dans l'après-midi du 21 mars dernier sortit de la banalité des five o'clock ordinaires. Il s'agissait de fêter le Norouz, premier jour de l'année Persane et du printemps.
Cela se passait en plein Paris, dans un clair salon meublé avec la plus élégante recherche. On n'entendit ni futilités ni médisances. Après les souhaits d'usage, nous écoutâmes une lecture édifiante tirée du Kitábou'l-Aqdas, le Livre des Lois, à moins que ce ne soit du Kitábou'l-Iqan ou Livre de la Certitude. Puis, ce fut une mélodie étrange et douce : la psalmodie en persan et en arabe de quelques tablettes de Béha-Oullah.
Et les assistants - une trentaine environ, hommes et femmes, - étaient pour la plupart, non des Orientaux, mais de purs Parisiens. Seulement, c'étaient des Parisiens béhaïs, c'est-à-dire adeptes d'un mouvement religieux, le Béhaïsme, né en Perse, (...)
(Le Béhaïsme) ne veut ni temple ni sacerdoce. Il fait du travail une loi et tient par-dessus tout à ce qu'on donne à l'enfant, fille ou garçon, une instruction aussi étendue que possible. Il respecte la propriété individuelle, favorise les arts et les sciences, condamne la guerre.
Guy Darèss=======================================================================
LA LIBERTE du 13 octobre 1911Chez le chef de la Religion Universelle, Avenue du Camoëns, 4, plus loin que le Trocadéro, à l'entresol d'un bel immeuble neuf. (...) Nous sommes chez Abdou'l-Baha, le chef de la Religion Universelle. (...)
Abdou'l-Bahá fait en souriant le tour de l'assistance. il serre les mains qui se tendent, puis il s'assied et d'une voix nuancée, prend la parole en persan.(...)
C'est d'abord le souhait de bienvenue. Le Maître est charmé d'être parmi nous. Il vient de visiter Londres, où il a trouvé bien des sujets d'admiration ; Il n'en trouve pas moins dans notre Paris et il rend hommage au caractère français si ouvert à toutes les idées hautes et généreuses. Il aime, d'ailleurs également toutes les nations. Nous sommes tous fils d'Adam. Dieu - notre Dieu à tous - a créé non des Anglais, des Persans, des Français, mais des hommes, arbres d'une même forêt (...) Le monde a fait des progrès immenses au point de vue matériel. Le progrès moral est moins avancé. Travaillons-y sans relâche, sans découragement. Nous y arriverons à rendre l'humanité meilleure et par cela même, plus heureuse. (...)
Travailler, aimer, voilà, en deux mots, le programme de cette Religion Universelle qui nous conduira au règne de l'universelle fraternité. (...)
Myrtil Airel=======================================================================
LES ECHOS du 27 septembre 1933(...) Une nouvelle religion est née en Orient, et sa doctrine prend, dans les circonstances actuelles, un intérêt d'autant plus grand que s'écartant du domaine purement philosophique, elle préconise en économie politique des solutions qui coïncident curieusement avec les préoccupations de notre époque. (...)
Ces prophéties qui pouvaient paraître excessives et quelque peu pessimistes à l'époque où elles ont été faites, vers 1890, ne sont pas, les événements l'ont prouvé, de simples jérémiades. ll reste à examiner comment, partant de ces données, qui ne sont que trop exactes, le Bahaïsme, conçu dans la Perse lointaine et si arriérée à l'époque, aboutit aux même conclusions que la plupart des économistes modernes qui, dans les différents pays de civilisation occidentale, proclament qu'en dehors d'une collaboration internationale il n'y a pas d'issue possible à la crise actuelle entraînant tous les peuples à une misère toujours plus grande.
Emile Schreiber=======================================================================
LUI de novembre 1970(...) Lui : Dizzy, depuis quand êtes-vous Bahá'í ?
Gillespie : Depuis deux ans... C'est une religion qui a été créée en Perse. Nous ne sommes pas très nombreux encore mais, dans le show business, il y en a quelques-uns : le chanteur Vic Damone, la pianiste Hazel Scott, le tromboniste Quentin Jackson. (...)
Lui : Votre foi nouvelle a-t-elle modifié votre jeu de trompette ?
Gillespie : Non, pas vraiment. Peut-être mon jeu sera-t-il modifié après le pèlerinage que je dois faire à Haïfa dans les mois à venir. En tout cas, une chose est certaine, c'est que je ne prends plus mon couteau à cran d'arrêt sur moi quand je vais au travail ! Plus jamais.
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LE MONDE du 27 avril 1976Le peintre américain Mark Tobey est mort samedi à Bâle, où il résidait depuis de longues années. Il était âgé de quatre-vingt-six ans.
(...) ll ne faut donc guère s'étonner si son œuvre est un cas à part dans la peinture américaine. Elle est également une des plus originales et des plus authentiquement poétiques. C'est à sa rencontre avec le calligraphe chinois Teng Kwei qu'il doit son ouverture à l'art extrême-oriental. Il y découvre une conception de l'espace pictural différente, sans droite ni gauche, qui change lorsque change le point de vue du spectateur.
(...) Puis, il fait une autre rencontre déterminante pour ses années de formation : la pensée Bahaïe, religion universaliste venue de Perse, (...). Le goût de Tobey pour le mysticisme et le vagabondage contemplatif avait trouvé ses nourritures au mont Carmel à Haïfa, comme dans ce séjour dans un monastère Zen à Kyoto. (...)
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FRANCE SOIR du 5 août 1976Sept mille Bahá'ís sont à Paris pour leur congrès extraordinaire. (...) Les Bahá'ís : des hommes et des femmes de toutes origines religieuse, nationale, sociale et raciale qui aspirent à l'unité du genre humain. (...)
La foi Baha'ie cherche à concilier science et religion. Mais dans certaines limites. Au philosophe Henri Bergson qui, en 1912, demandait au fils du fondateur de la religion baha'ie s'il pouvait prouver scientifiquement l'amour, Abdu'1 Bahá répondit : " Si vous mettez dans une éprouvette une larme de joie et une de tristesse, est-ce que votre microscope arrive à distinguer l'une de l'autre ? " (...)
Renaud Vincent=======================================================================
LE MONDE du 29 août 1980La presse iranienne observe encore le silence sur l'arrestation, le 21 août dernier, des neuf membres de la plus haute instance de la communauté baha'ie, " l'assemblée spirituelle nationale". On ignore qui a procédé à leur arrestation (...), on ne sait rien non plus du lieu de leur incarcération. (...)
Les Bahá'ís, dit-on encore, auraient été des " suppôts de l'ancien régime et de la Savak ! ".Or ils avaient refusé - en dépit des sommations du chah - d'adhérer au parti unique Rastakhiz, malgré les pogroms organisés contre eux par la Savak, notamment en 1955 et en 1963. (...) Conformément à leur doctrine, les Bahá'ís sont tenus de se soumettre au pouvoir établi, quel qu'il soit, et refusent - sous peine d'être exclus de la communauté - de se livrer à toute activité ou d'accepter toute fonction de nature politique. C'est dire combien parait absurde l'accusation de " complot contre la sûreté de l'Etat " formulée contre les neuf membres élus de l'instance suprême de la communauté en Iran.
Ils se savaient menacés. Ils auraient pu, comme tant d'autres, choisir l'exil. Comme nous l'a dit récemment l'un deux, ils étaient cependant décidés " à rester aux côtés de nos coreligionnaires en détresse ". Leur fidélité risque de leur coûter la vie. Mais qui en Iran ou à l'étranger, aura le courage ou la volonté d'intervenir en faveur d'une communauté maudite entre toutes ?
Eric Rouleau=======================================================================
LE FIGARO du 19 août 1981Les victimes de la théocratie iranienne sont innombrables. (...)
Mais il y a des victimes dont on parle moins, parce que l'Occident les ignore ou les connaît mal. Ce sont les Bahá'ís. Ils seraient actuellement plus de 500 000 en Iran. (...) Depuis quelques mois on les fusille. Plusieurs dizaines de Bahá'ís ont été exécutés. Des dizaines d'autres sont actuellement en prison.
Les Bahaïstes du monde entier tentent en vain d'alerter l'opinion internationale. On voit mal ce qu'on pourrait faire pour sauver cette communauté de la folie des mollahs. En vérité, une seule chose : ne pas ignorer qu'actuellement 500 000 Bahá'ís qui n'ont rien fait que de prôner la fraternité, risquent d'être exterminés par des hommes qui ont pris le pouvoir au nom de Dieu.
Thierry Desjardins=======================================================================
LE NOUVEL OBSERVATEUR du 16 janvier 1982En Iran, le 28 décembre 1981, tous les dirigeants spirituels de la communauté baha'ie étaient exécutés. Le 1er janvier, sept autres responsables de Téhéran étaient à leur tour passés par les armes. Sinistre monotonie d'une chronique toujours sanglante ! (...)
En suppliciant les Bahá'ís, la République islamique règle un long contentieux et enterre tout un pan de l'histoire de la Perse.
C'est en 1844 qu'apparaît un jeune prédicateur dont la croyance va enflammer certaines provinces de l'Iran stimuler le besoin de réforme sociale, secouer le joug du clergé chiite.
Depuis la mort de leur fondateur, supplicié en 1850, les Bahá'ís n'en auront jamais fini avec le pouvoir iranien ni avec les mollahs. (...) Pourquoi ? Ils sont pour la tolérance, pour l'ouverture aux disciplines scientifiques. Chez les Bahá'ís, on ne voile pas les femmes, on aime apprendre les langues étrangères, filles et garçons sont élevés ensemble... Tout ce que peuvent haïr les mollahs. (...)
Claire Brière=======================================================================
L'EXPRESS du 22-28 juin 1982Ils sont plus de 300000 en Iran. Ils constituent la principale minorité religieuse du pays. Et pourtant, ils n'existent pas. La Constitution de la République islamique protège les Juifs, les Chrétiens, les Zoroastriens. Elle ne protège pas les Bahá'ís.
Et s'ils ne portent pas encore l'étoile jaune, c'est tout comme. " L'holocauste a commencé ", affirme un membre de la communauté en France. Quatre-vingt-dix-sept Bahá'ís ont été exécutés depuis le début de la Révolution. Une quarantaine d'autres ont disparu, enlevés, évanouis. Hérétiques, espions à la solde du sionisme, collaborateurs de l'ancien régime : tout est bon pour lancer la chasse aux Bahá'ís. Pourquoi ? (...)
Pogroms, encore, en janvier 1979. Confiscation des biens, hommes traînés à la mosquée pour s'y convertir de force. Enlèvements, meurtres. Cimetières profanés, rasés au bulldozer. Procès, exécutions, et disparitions. (...)
Le plan d'extermination des Bahá'ís a commencé. Où s'arrêtera-t-il ?
Jacques Buob=======================================================================
LE FIGARO MAGAZINE du 11 septembre 1982Christine Hakim : Las journaux iraniens ont publié, en novembre 1981, le plan d'extermination de la communauté baha'ie. C'est un génocide. La vie humaine n'a plus aucune valeur aux yeux des révolutionnaires islamiques. La foi baha'ie, fondée sur l'idée d'unité et de service, le non-engagement, la loyauté, est accusée d'être un groupement politique. Tous les gouvernements iraniens ont persécuté les Bahá'ís, en les accusant d'être tour à tour agents russes, américains ou sionistes. Aujourd'hui, personne n'a le droit de vivre en Iran hors de l'Islam...(...)
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LA CROIX du 26 janvier 1991Catholiques, protestants, israélites, musulmans et Bahá'ís se sont réunis jeudi à la cathédrale à l'invitation de Mgr Duval.
(...) Quant à Jean-Pierre Le Rouge, qui représentait la communauté baha'ie, il a mis l'accent en particulier sur " l'émancipation de la femme " et " 1'association de cette dernière à toutes les activités humaines ", condition essentielle à ses yeux " à l'avènement de la paix ".
Dominique Aubin=======================================================================
L'INDEPENDANT du 6 mars 1995(...) La Communauté Baha'ie de France se joindra aux Bahá'ís venus des quatre coins de la planète pour assister au Sommet mondial du développement social, à Copenhague du 3 au 12 mars, où sont attendus plus d'une centaine des chefs d'Etat et de gouvernements du monde.
Représentant une communauté mondiale forte de quelques 5 millions d'individus, la délégation Baha'ie au Sommet souhaite avant tout démontrer qu'il existe plusieurs voies possibles vers l'intégration sociale dés l'instant où les principes de citoyenneté mondiale, d'unité du genre humain et d'unité dans la diversité sont fermement intégrés à la vie communautaire. (...)
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LE PROGRES du 5 septembre 1995Des représentantes de l'Association baha'ies de femmes, dont une Burgienne, sont présentes à Pékin pour la 4e conférence des Nations-Unies sur les femmes. Elles sont certainement près de quarante mille, venues d'horizons et d'associations du monde entier, à participer jusqu'au 15 septembre à la 4ème conférence des Nations-Unies à Pékin. (...)
Parmi ces milliers de représentantes d'associations et mouvances diverses, quelques quatre cents femmes bahai'es, de quarante-cinq pays, apporteront leurs idées et leur parole, solidaires de toutes ces " véritables avocates de la paix " que constituent, à travers le monde, les femmes, quelles que soient leur race, religion, culture...
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L'EST ECLAIR du 7 juin 1996Habitat II et les Bahá'ís de Troyes ou comment promouvoir " une civilisation en progrès constant ". La communauté baha'ie de Troyes est représentée à Habitat II, la prochaine grande conférence de l'ONU, qui se tiendra à Istanbul du 3 au 14 juin. Ils veulent ainsi témoigner de leur engagement en faveur d'une meilleure gestion des zones urbaines où plus de la moitié de la population mondiale vivra à la fin de ce siècle.
Il y a plus de 150 ans, Bahá'u'lláh invitait les peuples du monde à œuvrer ensemble pour " faire avancer une civilisation en progrès constant ". Aujourd'hui, alors que, selon les termes de Wally N'Dow, secrétaire général de cette conférence de l'ONU sur les établissements humains, " il s'agit ni plus ni plus moins de négocier la survie de l'espèce humaine ", les Bahá'ís travaillent aux échelons locaux, nationaux et internationaux pour promouvoir cet idéal. (...)
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AFP du 23 février 1997Téhéran a confirmé dimanche la condamnation à mort de deux adeptes de la foi baha'ie. Considérés comme hérétiques par l'islam chiite, indiquant qu'ils avaient été condamnés pour " espionnage ". (...)
La répression des Bahá'ís en Iran est régulièrement condamnée par les organisations internationales de défense des droits de l'homme.
Le Bahá'ísme, apparu à Chiraz (sud de l'Iran) en 1844, a toujours été rejeté par l'islam chiite, majoritaire dans le pays. Un nombre indéterminé de ses adeptes a été exécuté au lendemain de la révolution islamique de 1979.
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LES ECHOS du 20-21 février 1998LA BANQUE MONDIALE ET LES GRANDES RELIGIONS COOPERENT CONTRE LA PAUVRETE
La Banque mondiale et les représentants de 9 religions, réunis mercredi et hier à Londres, ont décidé de coopérer dans la lutte contre la pauvreté dans le monde. Cette rencontre sans précédent a réuni le président de la Banque mondiale, James Wolfensohn, et 27 représentants religieux sous l'égide du Primat de l'Eglise d'Angleterre, l'archevêque de Canterbury, George Carey. La conférence de Londres a rassemblé des représentants du bahaïsme, du bouddhisme, du christianisme (orthodoxes, catholiques et protestants), de l'hindouisme, du jaïnisme, du judaïsme, de l'islam, de la religion Sikh et du taoïsme. (...)