Vive inquiétude après l'exécution d'un citoyen iranien
Le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme a appris avec une vive inquiétude l'exécution, le 21 juillet, de Ruhu'llah Rawhani, citoyen iranien qui aurait été pendu pour avoir exercé sa foi baha'ie.
Le Haut Commissariat aux droits de l'homme est vivement préoccupé par les conditions dans lesquelles s'est déroulée l'exécution, en particulier par le fait que le procès ne semble pas avoir été équitable. Selon les informations reçues, Ruhu'llah Rawhani a été pendu après avoir été détenu au secret pendant dix mois, accusé de convertir une musulmane à la foi baha'ie.
Le Haut Commissariat aux droits de l'homme est également préoccupé par les informations indiquant que trois autres membres de la communauté baha'ie, MM. Ata'ullah Hamid Nasirizadih, Sirus Dhabih- Muqaddam et Hidayat-Kashifi, auraient été condamnés à mort lors d'un procès secret et seraient sur le point d'être exécutés. Des renseignements qui sont parvenus au Haut Commissariat indiquent que plusieurs autres Bahá'ís sont actuellement emprisonnés ou attendent un procès dans des conditions similaires.
Le Haut Commissariat aux droits de l'homme lance un appel urgent au gouvernement de l'Iran pour qu'il prenne toutes les mesures nécessaires en vue de garantir à ces personnes le respect du droit à la vie, étant donné que la seule infraction dont ils sont accusés semble être l'adhésion à une croyance religieuse particulière.
DPI - Presse release