Le pardon est une notion centrale de la théologie bahá'ie [1], notion qui est opposée à celle du châtiment. Toutes deux présupposent une conduite déviante de l'homme: sur le plan théologique (dans le rapport de l'être humain à Dieu) un manquement à la loi divine, sur le plan horizontal (dans la relation des êtres humains entre eux ou dans la relation de l'individu avec la société), l'offense envers d'autres êtres, voire un délit. La notion de pardon est de ce fait indissociable de celles de péché et de faute.
I. Partie 11. Le point de départ d'une théologie du pardon est l'image de l'homme selon Bahá'u'lláh. L'anthropologie bahá'ie voit dans l'homme "un signe de Dieu" [2], "dont aucun esprit (...) ne peut espérer sonder le mystère" [3]:
"L'homme est mon mystère et Je suis son mystère" [4].
De tous les êtres crées, "l'homme est le plus proche de la nature de Dieu" [5]. "Crée riche" [6], il est "la plus digne et la plus parfaite des créatures" [7]. Il est crée à l'image de Dieu [8] dont il est le vicaire [9] et appelé à oeuvrer "à l'établissement et à l'amélioration croissante de la civilisation" [10]. L'homme n'est pas un animal hautement développé. Il occupe un rang ontologique plus élevé et à toujours été, sur le plan entéléchique, un être humain.
Il est la finalité de la création tout entière, la "somme de toute la création" [11] et son point culminant ontologique [12]. Élu pour être le maître du monde de la matière [13], il est doué d'une âme immortelle et de raison (an-nafs al-natiqa). L'homme, à qui "Dieu a donné la liberté" [14], "est à même de faire le bien ou le mal" [15].
Dans les limites de ses déterminants génétiques et sociaux, l'homme a la liberté de décider du projet de sa vie et de suivre les impératifs de l'éthique. C'est pourquoi il est responsable de ses actes.
2. Destiné à se développer, l'homme est infiniment perfectible. Cependant il ne pourra jamais dépasser le rang ontologique de sa condition d'être humain:
"Saint Pierre ne peut pas être le Messie" [16].Le sens de son existence, le but de sa création est de "connaître" et d' "adorer" Dieu [17]. Il doit se revêtir "du manteau de la sainteté", se "parer de l'ornement des oeuvres saintes et bonnes" [18], porter des fruits sur terre, sanctifier son coeur [19], se libérer "des chaînes de ce monde" [20], se hâter d'avancer "dans la voie de la sainteté" [21] qui mène à la "cite céleste" [22] et devenir un "emblème" des "noms et attributs" de Dieu [23].
Toutefois, l'homme est perdu dans son ambivalence: il est "à même de faire le bien ou le mal" [24], il est "ou divin ou satanique", capable "de la plus grande perfection" comme de la plus grande défectuosité [25]. Par la grâce de Dieu, il peut s'élever "au-dessus des anges" [26], mais il peut aussi tomber dans des abîmes d'avilissement, "profondeurs que les plus infimes des créatures n'ont jamais atteintes" [27], et devenir "plus bas que la poussière" [28].
La vision de l'homme selon Bahá'u'lláh est donc loin être naïve comme l'était le message de l'Aufklarung selon lequel "l'homme est bon". Il a été "crée noble" [29], et non "charpenté avec du bois tordu" [30] comme le voyait Kant; il n'est pas mauvais de nature, foncièrement perverti, comme l'enseigne la théologie pessimiste de l'Eglise; mais il n'est pas non plus programmé pour le bien de telle sorte que sa bonté naturelle doive nécessairement apparaître, comme le croyait Rousseau, pour peu que son environnement social soit favorable.
Appelé à la perfection et à la sainteté [31], l'homme est en chemin. mais il n'atteint jamais le but, il ne peut s'en approcher que de manière asymptotique. Restant toujours en deçà de ses possibilités concrètes de faire le bien et de s'abstenir du mal, il commet des fautes et il est un pécheur. Dans la longue prière rituelle quotidienne, le croyant reconnaît sa peccabilité [32]. Le coeur humain est "enclin au mal" [33].
Tous les hommes sont des pécheurs [34], hormis ceux que Dieu préserve du péché [35], c'est-à-dire les saints. Cette culpabilité existentielle de l'homme, exprimée dans le verset du Quran "car l'homme a été crée faible" [36], n'est cependant pas considéré comme un "péché originel". La doctrine élaborée par saint Augustin à partir du mythe de la chute, et selon laquelle la chute d'Adam aurait entraîné l'obligation pour le monde de vivre dans le péché, est expressément rejetée dans les Ecrits Bahá'ís [37].
3. Le péché est la "désobéissance" [38], la rébellion [39] contre le commandement de Dieu. Mais il signifie d'autre part que l'homme manque le but qui lui a été assigne. Dieu étant au-dessus des actes humains ("Vos mauvaises actions ne peuvent jamais Nous nuire ni vos bonnes oeuvres Nous profiter" [40]), le péché est en définitive toujours dirigé contre son auteur lui-même:
"Celui qui commet un péché le commet à son détriment" [41].
La conséquence du péché est la perte de la grâce divine. Une des vérités sur lesquelles les Ecrits de Bahá'u'lláh insiste expressément est que les oeuvres de l'homme ne restent pas sans conséquences, et que l'homme doit en répondre devant Dieu. Il lui sera demandé des comptes à l'heure de sa mort:
"Fais ton examen de conscience chaque jour avant être appelé, car la mort fondra sur toi sans prévenir et tu seras invité a rendre compte de tes actes" [42].
Et il est dit:"Pour chaque acte accompli, il y aura une récompense évaluée par Dieu" [43].
C'est pourquoi la crainte de Dieu est l'attitude fondamentale qui préserve l'homme du péché, des actes mauvais et du crime. Elle est "l'essence de la sagesse" [44], elle "pousse l'homme à s'en tenir fermement à ce qui est bien" [45] et l'empêche de "commettre des actes vils et méprisables" [46].
L'homme qui est tombé dans le péché peut avoir part au pardon divin, s'il regrette sa conduite, c'est-à-dire s'il opère un revirement intérieur, demande pardon à Dieu et retourne vers lui:
"Aie pitié de nous et permets-nous de retourner à toi" [47].
Le repentir va au-delà de la prise de bonnes résolutions pour l'avenir. Il représente une retraite intérieure, un changement profond, une "tnetanoia". Il est la condition préalable au pardon divin, pardon dans lequel Dieu reste souverain: ce pardon n'est pas un droit
"Dieu accorde sa grâce à qui Il veut" [48]- et il n'existe pas non plus d'instance impersonnelle qui puisse s'interposer entre Dieu et l'homme et délivrer l'absolution. Bahá'u'lláh a interdit la confession [49], car aucun pouvoir juridique n'a accès au domaine de la conscience (forum internum)(tm). II a révélé de nombreuses prières, au moyen desquelles le pécheur repenti peut demander pardon a Dieu.
4. Dieu, qui est un "mystère impénétrable" [50] dont l'être restera éternellement inaccessible à l'homme [51], ne peut être appréhendé par lui que par ses attributs. L'un de ses attributs les plus élevés est la miséricorde. II est, comme il est dit dans le préambule des sourates du Quran [52], "le clément, le miséricordieux":
"Ma miséricorde embrasse toutes choses" [53].Dieu est, "de ceux qui font preuve de miséricorde, (...) en vérité le plus miséricordieux" [54]. Cette miséricorde, "qui surpasse toutes choses créées" [55], apporte le pardon généreux des péchés pour celui qui croit et qui marche sur le "sentier droit" [56], et pour celui qui, ayant failli, retrouve le bon chemin:
"Ceux qui croient et qui pratiquent les bonnes oeuvres obtiendront le pardon et une récompense magnifique" [57]
La grâce et la miséricorde de Dieu, qui excèdent sa justice [58], sont des leitmotive qui reviennent fréquemment dans les Ecrits de Bahá'u'lláh [59].
5. L'homme a été choisi pour être le miroir des qualités divines [60]. II doit devenir un "miroir poli, réfléchissant le Soleil de Vérité et manifestant les attributs de Dieu" [61]. C'est pourquoi il doit aussi refléter la miséricorde de Dieu et son clément pardon. De même que Dieu pardonne au pécheur repenti, l'homme doit pardonner généreusement à son prochain. II doit se taire quant aux péchés des autres [62], pardonner aux pécheurs et ne "pas mépriser les méchants, car nul ne sait qui sera jugé bon" [63]:
"Sages sont les justes qui au lieu de railler les pécheurs, tiennent leurs fautes cachées" [64]
et prient pour le pardon de leurs péchés [65].6. La révélation de Bahá'u'lláh indique le direction à suivre pour atteindre le salut individuel de l'âme, pour délivrer l'homme de son attachement à ce monde [66], du péché et de la faute:
"Ô mon ami, le coeur est le siège des mystères éternels, n'en fais pas le lieu des pensées fugitives; ne gâche pas le trésor de ta précieuse vie en participant à ce monde fugace. Tu viens du monde de sainteté - n'attache pas ton coeur à la terre; tu es un familier de la cour de proximité - ne prends pas pour patrie la poussière" [67].
Mais cette délivrance a également une dimension politique: la société, l'Etat et le Droit sont également subordonnés à la volonté divine de salut. C'est pourquoi les Ecrits, et en particulier le Kitáb-i-Aqdas (à l'instar de la Thora ou du Quran) renferment une multitude de principes théologiques et de normes explicites concernant la société, l'Etat et l'ordre public, ainsi que des normes fondamentales pour une société future, parmi lesquelles figure une série de prescriptions de droit pénal.
7. La doctrine bahá'ie a une vue positive de l'Etat. Bahá'u'lláh légitime le pouvoir temporel et la justice pénale de l'Etat. Les dirigeants du monde apparaissent comme des "manifestations du pouvoir, de la grandeur et de la majesté de Dieu" [68]. Toute autorité émane de Dieu [69]. Bahá'u'lláh s'adresse en ces termes à ceux qui détiennent le pouvoir:
"Dieu a remis entre vos mains les rennes du gouvernement du peuple pour que vous le gouverniez avec équité" [70].
La mission qui leur est confiée est de "mettre en vigueur ses lois et ses décrets" [71], de sauvegarder "les droits des opprimes" et de punir "les artisans d'injustice" [72]. S'ils échouent dans cette tache, ils en sont responsables devant Dieu [73].
8. Dans l'éthique individuelle, les valeurs les plus élevées, celles qui doivent déterminer tout acte, sont l'amour et la miséricorde. Pour le pouvoir temporel cependant, c'est la justice qui est la valeur cardinale, comme cela était déjà le cas dans la tradition juive, chrétienne [74] et islamique. Selon la doctrine de Bahá'u'lláh, la justice est soutenue par les "deux piliers" sur lesquels est dresse "le dais de l'ordre mondial", à savoir ceux "de la récompense et de la punition" [75]. Il s'agit la d'un principe d'une vaste portée, qui sous-tend l'ordre du monde aussi bien transcendant qu'immanent.
C'est la justice (institia distributive !) qui exige qu'un crime soit puni. II y a punition parce qu'un crime a été commis (punilur quiapeccalum est). Le but primaire de la punition est la sanction de l'injustice commise, l'expiation de l'acte par son auteur [76].
Le caractère talionique [77] de la loi pénale apparaît dans le fait que la peine encourue en cas d'homicide volontaire (al-qatl) ou d'incendie volontaire soit la peine de mort, une autre peine possible étant l'emprisonnement a vie [78].
La punition, dont le principe directeur est la justice, a un rang absolu et non pas un rang relatif déterminé exclusivement par des considérations d'ordre utilitaire. Que le droit pénal soit ancré dans le principe métaphysique de la justice n'exclut pas (contrairement à ce que pensaient Kant et Hegel) que les peines appliquées revêtent un caractère utilitaire: la peine sert également à assurer la sécurité et la protection de la société [79] qui a "le droit de se protéger et de se préserver" [80]. La peine a de plus un caractère dissuasif pour la collectivité [81]. On peut également discerner dans les Ecrits de Bahá'u'lláh la notion de réinsertion sociale en tant que but de la punition [82].
9. Le principe du châtiment qui domine le droit pénal Bahá'í est en contradiction flagrante avec l'idée de pardon. Mais ce principe trouve lui aussi ses racines dans un des attributs les plus élevés de Dieu, la justice [83]. Dieu est aussi un Dieu de justice, qui se met en colère [84], chatie [85] et punit:
"Terrible, en vérité, est le Dieu qui châtie" [86].
II est "le plus terrible des vengeurs" [87], "Celui qui calcule" [88], qui "est prompt dans ses comptes" [89]. En Dieu se trouvent réunis en une unité paradoxale la miséricorde et la justice, le pardon et le châtiment. Ce n'est pas ici l'endroit d'expliciter le rang prééminent de la justice (al 'adlu wa'l-insqf). Bahá'u'lláh la qualifie de "la plus fondamentale des vertus" [90], "ce que j'aime par-dessus tout" [91], "l'essence de tout ce que Nous avons révélé pour toi" [92].
La justice est le signe de l'ère messianique [93] qui commence avec l'avènement de Bahá'u'lláh. Bahá'u'lláh promet "le règne de la justice (...) parmi les enfants des hommes", règne dont l'éclat de la lumière "inondera la terre entière" [94].
10. Dans le monde des humains, cette opposition entre les deux valeurs les plus élevées de l'éthique trouve sa résolution dans le fait que la miséricorde, l'amour et le pardon régissent le monde des personnes, les relations de l'être humain, tandis que le monde de l'ordre établi est soumis à l'impératif de la justice [95]. Les commandements du Sermon sur la Montagne ne constituent pas des directives d'action politique [96], mais une éthique individuelle radicalisée.
Le Sermon sur la Montagne ne permet pas de gouverner, et Martin Luther avait eu raison de le constater.
De plus, il convient de bien saisir que le châtiment n'est pas un acte de vengeance, et qu'il ne précède pas de sentiments sous-jacents de haine ou d'agression, contrairement à ce que prétendent parfois certains représentants des sciences humaines. De même que la justice sans amour du prochain mène à la cruauté [97], de même l'amour qui ne satisfait pas aux exigences de la justice devient "la mère de la désintégration" [98].
Fonder le droit pénal, au nom d'une humanité mal comprise, sur l'amour indulgent et la pitié, et réduire les notions de châtiment et d'expiation à des émanations d'une attitude d'inhumanité, finirait par aboutir au délabrement de l'ordre social [99]. Dans sa loi pénale, Bahá'u'lláh prévient les hommes entre de telles tendances, qui se développent dans certaines sociétés occidentales:
"Prenez garde que la compassion ne vous rende négligents dans l'application des lois de la religion de Dieu; faites ce qui vous a été commandé par Celui qui est compatissant et miséricordieux" [100]
C'est là une mise en garde contre l'orgueil de l'homme, qui croit être plus miséricordieux que Dieu le miséricordieux. Ce qui signifie que l'individu a le devoir moral de pardonner au pécheur, mais que l'Etat n'en a pas le droit:
"Si quelqu'un commet un crime envers vous, vous n'avez pas le droit de le punir. Mais la loi se doit de le punir afin d'éviter la reddition du même crime par d'autres, car la souffrance de l'individu est de peu d'importance à coté du bien public en général" [101].
11. Nous ne pouvons pas développer ici les implications pénales de la révélation de Bahá'u'lláh ni les perspectives qu'elle ouvre. Le droit pénal étant ancré dans le principe de la justice, il retrouve de nouveau une dimension métaphysique: le châtiment qui sanctionne le crime et l'expiation de celui qui l'a commis produisent leurs effets au-delà de la vie terrestre. C'est pourquoi il est dit dans le Quran:
"Il y a pour vous une vie dans le talion" [102].Pour le condamné, la peine peut ainsi revêtir un sens qui ne lui apparaît pas dans une punition à la finalité purement utilitaire.
12. Signalons pour conclure que l'impunité du crime, en particulier dans le cas où il y a violation des droits de l'homme, représente une atteinte à l'idée de justice. En outre, une telle impunité va profondément à l'encontre de la mission de sauvegarder l'ordre qui a été confiée par Dieu aux autorités temporelles, mission qui consiste à protéger les droits des hommes, et à punir les crimes [103]. Bahá'u'lláh lance un appel aux gouvernants de la planète:
"Ô assemblée de dirigeants! Prêtez l'oreille à ce qu'a fait entendre la Source de grandeur: 'En vérité, il n'y a pas d'autre Dieu que moi, le Seigneur de la parole, l'Omniscient.' Des mains de la justice, pansez les êtres brisés, et du sceptre des commandements de votre Seigneur, l'Ordonnateur, le Très-Sage, écrasez l'oppresseur qui prospère" [104].
Pour saint Augustin, père de l'Eglise, un Etat qui ne remplit pas cette mission divine et qui ne fait pas triompher la justice, n'est rien d'autre qu'une bande de brigands organisée: "Remota itaque iustitia quid sunt regna nisi magna latrocinia?" [105]
NOTES1. Voir aussi Udo Schaefer, "Crime and Punishment: Bahá'í Perspectives for a Future Criminal Law", in: Law and International Order. Proceedings of the first European Bahá'í Conference on Law and International Order, De Poort/The Netherlands 8-11 June 1995, London: Bahá'í Publishing Trust 1996. Ainsi que U. Schaefer, N Towfigh, U Gollmer, Making the Crooked Straight. A Contribution to Bahá'í Apologetics, pp 398-403. Une monographie sur l'éthique bahá'ie est en préparation, elle sera publiée par La maison d'édition George Ronald. Oxford
2. Extraits des Ecrits de Bahá'u'lláh (=Extraits) 82:16
3. Extraits 82:1,6;93:65. Causeries d''Abdu'l-Bahá à Paris (=Causeries) 5:12 (p.23)
6. Les Paroles Cachées, arabe 11,13.12. Extraits 27 :2, 73 ; Les Tablettes de Bahá'u'lláh (=Tablettes) 17 :131 ; Causeries 15 :2 ;29 :19
13. Causeries 34 :10 ; 39 :2415. Causeries 18 :3. En ce qui concerne le libre arbitre, voir U. Schaefer, Die Freiheit und ihre Schranken, pp19-25
16. Les leçons de Saint-Jean-d'Acre 62 :2. Note de la traductrice : une traduction plus approprié de cette phrase serait "saint Pierre ne peut pas devenir le Messie". Le verbe employé dans le texte anglais est en effet "become"
17. Livre de prières, p.8624. Causeries 18 :3 ; Sélections des Ecrits d''Abdu'l-Bahá 225 :14 (p. 286).
25. Les leçons de Saint-Jean-d'Acre 36 :4 (p.150).
26. Epistle of the son of the Wolf, p.9 ; Prayers and Meditations 160 :1 ; Quran 19 :57.
27. Extraits 101.30. Immanuel Kant, La religion dans les limites de la simple raison (1793), part. III, ch. IV n°.141.
31. Lv 19 :2 ; Mt 5 :48 ; Extraits 46 :4 ; 53 :2 ; 60 :3 ; 81 139 :8 ; 141 :4 ; Les Paroles cachées, persan 38,40,42,46 ; Les paroles cachées, arabe 16, 54-56, 58-59.
32. Kitáb-i-Aqdas "Longue prière obligatoire" :10, 14, 22, 26. Voir également Tablettes 8 :26.
33. Prayers and Meditations 124 :2 ; 80 :3 ; 160 :2 ; Quran 12 :53.
34. Ps 14 :3 ; 143 :2 ; 'Abdu'l-Bahá, Promulgation of Universal Peace, p.176 ; Sélections des Ecrits d''Abdu'l-Bahá 2 :9 ; 138 :5.
35. Tablettes 8 :17.37. Les leçons de Saint-Jean-d'Acre 29 :8-9 ; 30 :1-12 (=p.126,128 sqq.)
38. Les leçons de Saint-Jean-d'Acre 19 :3 (p.97).
39. Epistle of the son of the Wolf 7 (p.6).44. Tablettes 10:3 (p. 163); voir aussi Ps 111:10; Pr 9:10: "initium sapientiae est timor domini" ("le commencement de la sagesse, c'est la crainte de l'Eternel").
45. Tablettes 8 :53 (p. 130).46. Tablettes 7:32 (p. 98); voir aussi 6:18; 8:39; 8:43.
47. Sélections des Ecrits du Báb, p. 165.56. As-siratu'l-mustaqim, voir Quran 1:6; Kitáb-i-Aqdas 14, 186.
57. Quran 35:7.59. Extraits 142:1, 7-9; Tablettes 3:15-19 (p. 24 sqq.); Prayers and Meditations 81:4-6; 124:1-4; 160:2. etc.
60. Extraits 27:2: Le Secret de la Civilisations divine, p. 17.
61. Causeries 5:15.66. Les Paroles cachées, persan 14, 40. 41; Extraits 45: 128:2: Causeries 3:7.
67. Les Sept Vallées, p. 47.69. Epistle to the Son of the Wolf 143 et 145. ou il est fait explicitement référence a Matthieu 22:21, a l'Epître aux Romains 13:1, et au Quran 4:59.
70. Extraits 116:3; Tablettes 6:34 (p. 72).75. Tablettes8:55(p. 131); 8:61 (p. 133): 3:25 (p. 26); 11:6 (p. 172).
76. Quran 5:38; Sélections des Ecrits d''Abdu'1-Bahá 152; Les leçons de Saint-Jean-d'Acre 78:2.
77. Ev21:24-25: Lv24:19-21.79. Tablettes 7:32 (p. 97); Les leçons de Saint-Jean-d'Acre 78:2.
80. Les leçons de Saint-Jean-d'Acre 78:5.81. Tablettes 11:6 (p. 173); Les leçons de Saint-Jean-d'Acre 78:3, 2.
82. Kitáb-i-Aqdas 45.84. Extraits 17:2; 48; 66:13; 103:3: 121:5; 127:4; 153:4.
85. Extraits 153:4.89. Quran 2:202; 3:199; 5:4; 13:41, entre autres: Sélections des Ecrits du Báb. p. 159.
90. Extraits 100:6.93. "La justice sera la ceinture de ses flancs" (Ex \ 1:5). "L'oeuvre de la justice sera la paix" (ibid., 32 :17). "La justice et la paix s'embrassent" (Ps 85:11). "Les habitants du monde apprennent la justice" (Es 26:9).
94. Tablettes 11:6 (p. 171 sqq. = Extraits 112).97. Thomas d'Aquin, Super Evangelium Matthaei 5,2.
98. Thomas d'Aquin, ibid..100. Kitáb-i-Aqdas 45; voir aussi Quran 24:2: "Que la compassion ne vous entrave pas dans l'accomplissement de ce précepte de Dieu. si vous croyez en Dieu et au jour dernier."
101. Causeries 47:4 (p. 136).- Causeries d''Abdu'l-Bahá a Paris. Recueil des Causeries données a Paris par ' Abdu'1-Bahá en 1911, Maison d'Editions Bahá'ies, 3e ed., Bruxelles. 1987.
- Les leçons de Saint-Jean-d'Acre. recueillies par Laura Clifford Barney et trad, du persan par Hippolyte Dreyfus. Presses Universitaires de France, 5eme ed. corrigée. Paris. 1982.
- The Promulgation of Universal Peace. Talks Delivered by Abdu'l-Bahá during His Visit to the United States and Canada in 1912. Compiled by Howard MacNutt. Bahá'í Publishing Trust, Wilmette/Ill, 1982.
- Le Secret de la Civilisation divine, trad, du texte anglais de Mirzaeh Gail par Marthe Grondin, Maison d'Editions Bahá'ies. Bruxelles, 1973.
- Sélections des Ecrits d"Abdu'l-Bahá, compiles par le Département de Recherches de la Maison Universelle de Justice, auprès du Comité du Centre Mondial Bahá'í et de Mirzaeh Gail. Traduction française réalisée par Pierre Coulon. Maison d'Editions Bahá'ies. lre ed., Bruxelles, 1983.
Augustinus, Aurelius:- De civilatc Dei. ed. Dombart, 2 vols.. Turnholti, Typographie Brepols, 1955.
Báb:- Sélections des Ecrits du Báb. Compiles par le Département de Recherches de la Maison Universelle de Justice et Habib Taherzadeh. Traduction française réalisée par Philippe et Françoise Saux. Maison d'Editions Bahá'ies. Bruxelles. 1984.
Bahá'u'lláh:- Epistle to the Son of the Wolf. Translated by Shoghi Effendi. Bahá'í Publishing Trust, rev. ed.. Wilmette/Ill 1976.
- Extraits des Ecrits de Bahá'u'lláh. Texte français tire de la traduction anglaise de Shoghi Effendi. Maison d'Editions Bahá'ies, 3eed.. Bruxelles, 1990.
- Le. Kitáb-i-Aqdas. Le Plus Saint Livre. Maison d'Editions Bahá'ies, Bruxelles, 1996.
- Le Livre de la certitude (Kitáb-i-Iqan). Traduction fran9aise par Hippolyte Dreyfus. Presses Universitaires de France. 5L ed. corrigée, Paris. 1987.
- Les Paroles cachées. Maison d'Editions Bahá'ies, ed. révisée. Bruxelles, 1988.
- Prayers and Meditations, compiled and translated by Shoghi Effendi, Bahá'í Publishing Trust, rev. ed.. London, 1978.
- Les Sept Vallées Et les Quatre Vallées. Maison d'Editions Bahá'ies. Bruxelles. 1982.
- Les Tablettes de Bahá'u'lláh révélées après le Kitáb-i-Aqdus. Maison d'Editions Bahá'ies, Bruxelles, 1994.
Kant, Immanuel:- La religion dans les limites de la simple raison, trad, par J. Gibelin. J. Vrien, 2e ed., Paris. 1952.
Prières, Livre de:- Prières bahá'ies. Sélection de prières révélées par le Báb. Bahá'u'lláh, 'Abdu'1-Baha, Maison d'Editions Bahá'ies, Bruxelles. 1996.
Schaefer, Udo:- Die Freiheit und ihre Schranken. Zum Begriff der Freiheit in Bahá'u'lláhs Kitáb-i-Aqdas, Baha'i-Verlag, 2C ed., Hofheim 2000.
Schaefer, Udo, Nicola Towfigh, Ulrich Gollmer- Making the Crooked Straight. A Contribution to Bahá'í Apologetics. Oxford: George Ronald, 2000.
Thomas d'Aquin:- S. Thomae Aquinatis Opera Omnia, Tome 6: Reportationes, Opuscula dubiae authenticitatis. Stuttgart, 1980.
(publication de l'Association d'Etudes Bahá'ies d'Europe francophone; ISBN 2-940067-06-6; traduit de l'allemand par Hélene Guyot-Sander)