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soi : vie-bahaie
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Source : www.bahai-biblio.org
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Vivre la vie baha'ie

Textes compilés par le département de recherchesde la Maison Universelle de Justice

Centre mondial Bahá'í

"Combien de fois, n'avons-nous pas entendu le Maître bien-aimé dire : Si chacun des amis prenait sur lui-même de vivre, dans toute son intégrité et ses implications seulement un des enseignements de la foi, avec dévotion, détachement, constance et persévérance, et s'il en donnait l'exemple dans tous les actes et occupations de sa vie, le monde deviendrait un autre monde et la face de la terre réfléchirait les splendeurs du Paradis d'Abbá. Considérez quels merveilleux changements seraient réalisés si les bien-aimés du Miséricordieux se conduisaient, dans leur vie individuelle et collective, en accord avec les conseils et exhortations qui ont coulé de la Plume de gloire."

(Extrait d'une lettre de Shoghi Effendi, traduite du persan, datée du 12 janvier 1923 et adressée aux Bahá'ís d'Iran.)

"Considérez jusqu'à quel degré les amis de Dieu ont été priés et exhortés, aussi bien dans le Testament d"Abdu'l-Bahá que dans les Tablettes et les Ecritures saintes, à manifester rectitude, bonne volonté, tolérance, sainteté, détachement de tout sauf de Dieu, éloignement de tout ce qui appartient à ce monde et à donner l'exemple des qualités et caractéristiques célestes. D'abord et avant tout, chacun doit, par tous les moyens possibles travailler à purifier son coeur et ses intentions ; autrement, il serait vain de s'engager dans quelque forme d'entreprise que ce soit; il est aussi essentiel de s'abstenir de toute hypocrisie ou imitation aveugle, leur odeur infecte serait en effet bientôt ressentie par tout homme intelligent et éclairé. En outre, les amis doivent observer des moments spécifiques pour le souvenir de Dieu, la méditation, la dévotion et la prière car il est hautement improbable, voire même impossible qu'une quelconque entreprise, privée des bénédictions et confirmations divines, puisse prospérer et se développer.

On peut difficilement imaginer la puissante influence que l'amour véritable, la véracité et la pureté d'intention exercent sur les âmes des hommes. Cependant, ces qualités ne peuvent être acquises à moins que chaque croyant ne fasse un effort journalier pour les acquérir... C'est d'abord par la puissance de la noblesse des actes et des caractères, puis par le pouvoir de l'exposition et des preuves que les amis de Dieu doivent démontrer au monde que ce qui a été promis par Dieu doit arriver, que c'est déjà en cours de réalisation et que les bonnes nouvelles divines sont claires, évidentes et complètes. En fait, à moins que des âmes distinguées ne mettent le pied dans l'arène du service et ne brillent, resplendissantes, dans l'assemblée des hommes, la tâche de défendre la vérité de cette cause devant les yeux des habitants éclairés du monde serait insurmontable. Toutefois, si les amis devenaient la personnification de la vertu et d'un bon caractère, les paroles et les arguments ne seraient pas nécessaires. Leurs actes même serviraient de témoignage éloquent et leur noble conduite assurerait la préservation, l'intégrité et la gloire de la cause de Dieu. "

(Extrait d'une lettre de Shoghi Effendi, traduite du persan, datée du 19 décem-bre 1923 et adressée aux Bahá'ís de l'Orient.)

"Les bien-aimés de Dieu... ne doivent pas regarder la condition lamentable de la société dans laquelle ils vivent ni l'évidence de la dégradation morale et de la frivolité que les gens autour d'eux affichent. Ils ne devraient pas non plus se contenter simplement d'une distinction et d'une excellence relative. Ils devraient plutôt fixer leurs regards sur des hauteurs plus nobles en adoptant, comme leur suprême objectif, les conseils et exhortations de la Plume de gloire. Alors, on réalisera bientôt combien nombreuses sont les étapes qui restent encore à franchir et combien éloigné est le but désiré - but qui n'est autre que de manifester la morale et les vertus célestes."

(Extrait d'une lettre de Shoghi Effendi, traduite du persan, datée du 30 octo-bre 1924 et adressée à l'Assemblée Spirituelle Locale de Téhéran.)

"C'est notre devoir et notre privilège de traduire l'amour et la dévotion que nous avons pour notre cause bien-aimée en faits et en actes qui amèneront le plus grand bonheur de l'humanité."

(Extrait d'une lettre de Shoghi Effendi, datée du 20 novembre 1924 et adressée à un croyant.)

"Si vous lisez les paroles de Bahá'u'lláh et d"Abdu'l-Bahá avec désintéressement, attention et persévérance, vous découvrirez des vérités inconnues de vous auparavant et vous obtiendrez une profonde compréhension des problèmes qui ont déconcerté les grands penseurs de ce monde."

(Extrait d'une lettre de Shoghi Effendi, datée du 30 janvier 1925 et adressée à un croyant.)

"L'important, c'est de "vivre la vie" - d'avoir nos vies si imprégnées par les enseignements divins et l'esprit Bahá'í que personne ne puisse manquer de distinguer une joie, une énergie, un amour, une pureté, une luminosité, une efficacité dans notre caractère et notre travail qui nous distingueront des gens préoccupés par le monde et les intrigueront quant au secret de cette vie nouvelle qui est en nous. Nous devons entièrement nous détacher et nous vouer à Dieu afin que chaque jour et qu'à chaque moment nous cherchions à accomplir seulement ce que Dieu voudrait que nous réalisions et de la manière qu'Il le désire. Si nous faisons ceci sincèrement, nous aurons alors une unité et une harmonie parfaites parmi nous. Où il y a un manque d'harmonie, il y a un manque de vrai esprit bahá'í. A moins que nous puissions démontrer cette transformation dans nos vies, cette nouvelle force, cet amour mutuel et cette harmonie, les enseignements Bahá'ís resteront pour nous lettre morte."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 14 février 1925 et adressée à un croyant.)

"Si, nous Bahá'ís, nous ne pouvons réaliser une unité chaleureuse parmi nous, nous échouerons à réaliser le dessein principal pour lequel le Báb, Bahá'u'lláh et le Maître bien-aimé ont vécu et souffert. Afin de réaliser cette unité chaleureuse, un des points essentiels sur lequel Bahá'u'lláh et 'Abdu'l-Bahá ont insisté est de résister à cette tendance naturelle de fixer notre attention sur les fautes et manquements des autres plutôt que sur les nôtres. Chacun de nous est responsable d'une vie seulement, à savoir, la sienne. Chacun de nous est infiniment loin d'être "parfait comme notre Père est par-fait" et le perfectionnement de nos propres vie et caractère requiert toute notre attention, toute notre volonté et toute notre énergie. Si nous permettons à notre attention et à notre énergie d'être engagées dans des efforts afin de redresser les autres et de remédier à leurs manquements, nous perdons un temps précieux.

Nous sommes semblables à des laboureurs, chacun ayant un équipage à conduire et une charrue à diriger et qui, devant tracer un sillon droit, doit fixer son regard sur son but et se concentrer sur sa propre tâche. S'il regarde de ci, de là, pour voir comment Tom et Harry progressent et pour critiquer leur labourage, son propre sillon sera certainement sinueux. Sur aucun autre sujet, les enseignements Bahá'ís ne mettent autant d'insistance que sur la nécessité de s'abstenir de critiquer et de médire, alors que nous devons toujours être plus empressés à découvrir et à déraciner nos propres dé-fauts et à remédier à nos propres manquements. Si nous professons notre loyauté pour Bahá'u'lláh, pour notre Maître bien-aimé et pour notre cher Gardien, nous devons alors montrer notre amour par l'obéissance à ces enseignements explicites. Ce sont des actes et non des paroles qu'ils demandent et aucune quantité de ferveur dans l'emploi d'expression de loyauté et de louange ne compensera le manquement à vivre dans l'esprit des enseignements."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 12 mai /925 et adressée à un croyant.)

"Quant à la question de savoir s'il est juste de dire un mensonge pour sauver quelqu'un, il pense que sous aucune condition nous ne devons en dire, mais, qu'en même temps, nous devons tâcher d'aider cette personne d'une manière appropriée. Bien sûr, il n'est pas nécessaire d'être trop bavard tant que la question ne nous a pas été directement posée."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 21 décembre 1927 et adressée à un croyant.)

"Nous ne devons cependant pas oublier qu'une caractéristique essentielle de ce monde est la souffrance et la tribulation et que c'est en surmontant celles-ci que nous réalisons notre développement moral et spirituel. Ainsi que le dit le Maître, la peine est semblable aux sillons, plus ils sont profonds, plus abondante sera la récolte."

(Extrait d'une lettre au nom de Shoghi Effendi, datée du 5 novembre 1931 et adressée à un croyant.)

"Dans le Bayán, le Báb dit que toutes les religions du passé étaient susceptibles de devenir universelles. La seule raison pour laquelle elles n'atteignirent pas ce stade était l'incompétence des croyants. Il poursuit alors en donnant la promesse catégorique que ce ne sera pas la destinée de la révélation de "Celui qui Dieu manifestera", qu'elle deviendra universelle et englobera tous les peuples du monde. Cela signifie qu'en fin de compte, nous réussirons. Cependant, ne pourrions-nous pas, par nos manquements, nos refus de nous sacrifier et notre réticence à concentrer nos efforts sur l'expansion de la cause, retarder la réalisation de cet idéal ? Et qu'est-ce que cela signifierait ? Cela signifierait que nous serions tenus pour responsables devant Dieu du fait que la race humaine est restée plus longtemps dans son obscurité, que les guerres n'ont pas été stoppées plus tôt et que la souffrance humaine a duré plus longtemps."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 20 février 1932, et adressée à l'Assemblée Spirituelle Nationale des Etats-Unis et du Canada.)

"Chaque jour a certaines exigences. Dans les premiers jours, la cause avait besoin de martyrs et de gens qui auraient supporté toutes sortes de tortures et de persécutions en exprimant leur foi et en répandant le message envoyé par Dieu. Ces jours cependant sont révolus. La cause, à présent, n'a plus besoin de martyrs qui mourraient pour leur foi, mais de serviteurs qui désirent l'enseigner et l'établir à travers le monde. Vivre pour enseigner, aujourd'hui, est semblable à être martyr lors des premiers jours. C'est l'esprit qui nous motive qui compte et non l'acte à travers lequel cet esprit s'exprime : et cet esprit est de servir la cause de Dieu, corps et âme."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 3 août 1932 et adressée à un croyant, cf Bahá'í News n° 68, novembre 1932, p.3.)

"Il espère sincèrement qu'à travers ces sacrifices, cet édifice sera achevé et deviendra le centre focal pour l'esprit et les enseignements de la cause dans ce pays ; que de lui, la lumière de la direction rayonnera et apportera la joie et l'es-poir au coeur de l'humanité déprimée. Si vous étudiez l'histoire de Nabil, vous verrez comment la foi a été nourrie par les sacrifices constants des amis. C'est au travers des difficultés, des persécutions et des harcèlements que le message de Bahá'u'lláh a été établi tout autour du monde."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 30 novembre 1932 et adressée à un croyant, citée dans Bahá'í News n° 77, septembre 1933, p.1.)

"Le conseil que Shoghi Effendi vous a donné concernant la répartition de votre temps entre le service de la cause et vos autres devoirs a aussi été donné à de nombreux amis, à la fois par Bahá'u'lláh et par le Maître. C'est un compromis entre deux versets de l'Aqdas l'un statuant qu'il incombe à chaque Bahá'í de servir la promotion de la foi et l'autre que chaque âme doit être engagée dans quelque forme de travail bénéfique à la société. Dans une de ses tablettes, Bahá'u'lláh dit qu'en ce jour la plus haute forme de détachement est d'être engagé dans une profession et de subvenir à ses propres besoins. Un bon Bahá'í est donc quelqu'un qui organise sa vie afin de consacrer son temps à la fois à ses besoins matériels et au service de la cause."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 21 février 1933 et adressée à un croyant.)

"Je n'ai pas besoin de vous dire combien il déplore amèrement que des forces si négatives prévalent dans les rassemblements Bahá'ís et particulièrement dans une réunion aussi importante que la Convention. Les paroles souvent répétées du Maître concernant l'unité et l'harmonieuse coopération parmi les amis doivent être attentivement et consciencieusement remémorées, maintenant plus que jamais. Rien n'est plus opposé à l'esprit de la cause que le désaccord et les conflits qui sont l'inévitable résultat de l'égoïsme et de la cupidité. Le pur détachement et le service altruiste, tels doivent être les seuls motifs de chaque vrai croyant. A moins que tous et chacun ne réussissent à concrétiser de telles qualités en actions vécues, aucun espoir de progrès futur n'est à entretenir. C'est maintenant que l'unité de pensée et d'action est le plus nécessaire. C'est maintenant, alors que la cause entre dans une nouvelle phase de développement, alors que son administration est en train d'être graduellement consolidée au milieu de la confusion et du chaos d'une civilisation chancelante que les amis doivent montrer un front uni face à ces forces de dissension interne qui, si elles ne sont pas complètement balayées, conduiront notre travail à la destruction inévitable."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 24 septembre 1933 et adressée à un croyant.)

"En fait, il déplore hautement que des représentants de la plus haute institution de votre pays aient permis à de tels différents et désaccords de prendre de si grandes proportions, spécialement quand les principes et les lois de l'administration ont été tous et chacun, clairement et catégoriquement établis par lui dans de si nombreuses communications depuis l'ascension du Maître. De telles difficultés, si elles ne sont pas immédiatement et vigoureusement maîtrisées, peuvent causer d'incalculables maux au corps de la cause et peuvent retarder non seulement la diffusion mais aussi l'efficacité de son esprit dans le monde. Examinée avec soin et objectivité, la source de tous ces troubles et disputes sera invariablement trouvée dans les sentiments d'égoïsme et d'amour-propre. Et, à moins que ces sentiments empoisonnés ne soient complètement extirpés, il ne peut y avoir d'espoir pour le travail effectif et le progrès de la machine administrative de la cause."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 9 mai 1934 et adressée à l'Assemblée Spirituelle Nationale de l'Inde et de Birmanie.)

"Alors qu'il vous presse de faire face et de surmonter courageusement les nombreux obstacles qui se tiennent sur votre chemin, il voudrait en même temps vous aviser, qu'en cas d'échec et quoi qu'il advienne, vous devez rester radieux, satisfait et entièrement soumis à la volonté divine. Nos afflictions, nos épreuves et nos difficultés sont parfois des bénédictions déguisées car elles nous apprennent à avoir plus de foi et plus de confiance en Dieu et à nous rapprocher de Lui."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 28 avril 1936 et adressée à un croyant.)

"Bahá'u'lláh ne nous a-t-il pas assuré que les souffrances et les privations sont des bénédictions déguisées ; qu'à travers elles, nos forces spirituelles intérieures sont stimulées, purifiées et ennoblies ? Soyez donc assuré que vos difficultés matérielles, loin de freiner vos activités pour la cause, donneront à votre coeur un puissant élan pour mieux servir et promouvoir ses intérêts."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 22 novembre 1936 et adressée à un croyant.)

"L'effort personnel est en fait une nécessité vitale pour la reconnaissance et l'acceptation de la cause de Dieu. Peu importe l'abondance de la grâce divine, si elle n'est pas soutenue par un effort personnel, constant et intelligent, elle ne pourra jamais devenir pleinement efficace ni être d'un bénéfice réel et durable."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 27 février 1938 et adressée à un croyant.)

"De tels obstacles (telles que maladie et autres difficultés), quelque sévères et insupportables qu'ils puissent paraître au premier abord, peuvent et doivent être surmontés par le pouvoir combiné et soutenu de la prière et de l'effort ardent et continu. Bahá'u'lláh et 'Abdu'l-Bahá ensemble, ne nous ont-ils pas, à maintes reprises, assurés que les armées divines et invisibles de la victoire soutiendront et fortifieront ceux qui vaillamment et avec confiance travaillent en leurs noms ? Cette assurance devrait en fait vous rendre capable d'éliminer tout sentiment d'indignité, d'incapacité à servir et toutes limitations intérieures ou extérieures qui menacent de handicaper vos travaux pour la cause. Vous devriez alors vous lever et, avec un coeur débordant de joie et de confiance, essayer, pour votre part, de contribuer à une plus large diffusion et une meilleure consolidation de notre foi bien-aimée. Quel que soit le champ particulier de service que vous choisissez, enseignement ou administration, l'essentiel pour vous est de persévérer et de ne pas permettre à des sentiments de limitation d'abattre votre zèle et encore moins de vous empêcher de servir joyeusement et activement."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 6 février 1939 et adressée à un croyant.)

"Plus grandes seront les épreuves et les souffrances, plus forts deviendront votre attachement et votre dévouement à la cause. Car c'est seulement à travers les tribulations et les épreuves incessantes que Dieu éprouve ses serviteurs et celles-ci devraient donc être regardées comme des bénédictions déguisées et des occasions d'acquérir une plus haute conscience de la volonté et du dessein de Dieu."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 23 février1939 et adressée à un croyant.)

"Le cours sur la formation du caractère devant être donné par ..., est, pense le Gardien, particulièrement important et devrait être mis en valeur comme il convient et étudié soigneusement et à fond, spécialement par les jeunes croyants assistant à l'école. Ces caractéristiques de la conduite bahá'íe, qu'il a lui-même décrites dans sa dernière lettre générale "Avènement de la justice divine" et que chaque croyant loyal et scrupuleux devrait absolument tenter de maintenir et de promouvoir, méritent de sérieuses études et méditations et devraient constituer le principal thème central du programme de cette année aux trois écoles d'été bahá'íes des Etats-Unis."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 20 mai 1939 et adressée au comité pour l'école d'été de Louhelen.)

"Vous vous êtes plaint des conditions peu satisfaisantes prévalant dans la communauté bahá'íe de ..., le Gardien est bien conscient de la situation de la cause en cet endroit, mais il est sûr que, quels que soient les obstacles que rencontre la foi, ils seront en fin de compte surmontés. Vous ne devriez, en aucun cas, vous sentir découragé ni permettre à de telles difficultés, même si elles proviennent de la mauvaise conduite ou du manque de capacité et de clairvoyance de certains membres de la communauté, de vous ébranler dans votre foi et dans votre loyauté première envers la cause. Assurément, les croyants quelque qualifiés qu'ils soient aussi bien comme administrateurs que comme enseignants et quelque élevés que soient leurs mérites intellectuels et spirituels, ne doivent ja-mais être considérés comme un modèle avec lequel on peut évaluer et mesurer l'autorité divine et la mission de la foi. C'est vers les enseignements eux-mêmes et vers la vie des fondateurs de la cause que les croyants doivent se tourner pour leur instruction et leur inspiration et c'est seulement en gardant strictement une attitude loyale, qu'ils pourront espérer établir leur loyauté envers Bahá'u'lláh sur une base stable, imprenable et inattaquable. Vous devriez donc prendre à coeur et essayer de contribuer, avec une vigilance soutenue et d'incessants efforts, à votre pleine part dans le développement graduel de ce divin ordre mondial."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 23 août 1939 et adressée à un croyant.)

"En vérité, voici les jours où l'héroïsme est requis de la part des croyants. Sacrifice, courage, espoir indomptable et confiance sont les caractéristiques qu'ils doivent manifester car ce sont ces mêmes attributs qui capteront l'attention du public et l'inviteront à s'enquérir de ce qui apporte à ces gens tant d'assurance, de confiance et une si totale dévotion dans un monde si désespéré, chaotique et égaré. De plus, et avec le temps, les caractéristiques bahá'íes seront ce qui captivera l'attention de leurs concitoyens. Ils doivent montrer leur éloignement des haines et récrimination qui déchirent le coeur de l'humanité et démontrer par leurs actes et leurs paroles leur profonde croyance en la future unification pacifique de la race humaine tout entière."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 26 octobre 1941 et adressée à un croyant.)

"Nous devons toujours regarder en avant et chercher à accomplir dans le futur ce que nous n'avons pas réussi à faire dans le passé. Les échecs, difficultés et épreuves, si nous en usons correctement peuvent devenir les moyens de purifier nos esprits, de consolider nos caractères et de nous permettre de nous élever vers de plus hauts niveaux de service."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, le 14 décembre 1941 et adressée à un croyant.)

"En ce qui concerne les points que vous mentionnez dans votre lettre, une complète et entière élimination de l'ego impliquerait la perfection, ce qu'un homme ne peut jamais totalement atteindre, cependant, l'ego peut et doit être tou-jours plus sous le contrôle de l'âme éclairée de l'homme. C'est ce qu'implique le progrès spirituel."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 19 décembre 1941 et adressée à un croyant.)

"En ce qui concerne l'appel de ... le Gardien pense que la meilleure marche à suivre dans cette affaire est de demander à chacun des deux croyants concernés de pardonner et d'oublier toute cette affaire. Il ne veut pas que les amis prennent cette habitude de maintenir entre eux une sorte de litige bahá'í. En ces jours, alors que la cause combat pour élargir et affirmer son indépendance, leurs devoirs envers l'humanité sont trop sacrés et urgents pour qu'ils perdent leur temps précieux et le sien de la sorte. Demandez-leur donc de s'unir, d'oublier le passé et de servir comme jamais auparavant."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 22 juillet 1946 et adressée à l'Assemblée Spirituelle Nationale d'Australie et de Nouvelle-Zélande.)

"En fait, les amis n'ont pas encore appris réellement à tirer force et consolation de leur amour mutuel en temps de besoin. La cause de Dieu est dotée de forces extraordinaires et la raison pour laquelle les croyants n'en tirent pas plus parti, est qu'ils n'ont pas appris à tirer pleinement profit de ces puissantes forces d'amour, de courage et d'harmonie créées par la foi. Il vous conseille de laisser votre amie à elle-même, pour le moment, et de prier pour elle. Comme elle ne désire pas votre aide pour le moment, vous pouvez seulement l'aider intérieurement. Vous avez rendu maints valeureux services à la cause et vous continuez et ceci doit être votre plus grande consolation."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 8 mai 1942 et adressée à un croyant.)

"Les amis doivent être patients les uns envers les autres et doivent comprendre que la cause est encore dans son enfance et que ses institutions ne fonctionnent pas encore parfaitement. Plus grandes sont la patience, la compréhension aimante et l'indulgence que les croyants manifestent entre eux et pour leurs défauts, plus grands sera le progrès de la communauté bahá'íe tout entière."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 27 février 1943 et adressée à un croyant.)

"Nous devons prendre conscience de notre imperfection et ne pas permettre d'être trop bouleversés par les incidents malheureux qui se produisent quelquefois en Convention, quelquefois en Assemblées ou en comités, etc. De telles choses sont essentiellement superficielles et disparaîtront à la longue."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 17 mars 1943 et adressée à un croyant.)

"Nous ne sommes pas tous capables de servir de la même manière, cependant, la voie par laquelle tous les Bahá'ís peuvent propager la foi est l'exemple. Cela remue le coeur des gens plus profondément que ne peuvent le faire les paroles. L'amour que nous montrons aux autres, l'hospitalité et la compréhension, la volonté de les aider forment la meilleure publicité pour la foi. Ils désireront en entendre parler quand ils verront ces choses dans vos vies."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 14 octobre 1943 et adressée à un croyant.)

"Il est très heureux d'apprendre que la Convention fut si bien suivie et que les croyants étaient si nombreux, enthousiastes et unis. L'un des plus importants besoins de la cause à ..., est que les amis soient unis et deviennent hautement conscients du fait qu'ils forment une famille spirituelle, maintenue ensemble par les liens plus sacrés et éternels que les liens physiques qui lient les gens d'une même famille. Si les amis oubliaient tous les différends personnels et ouvraient leur coeur à un grand amour mutuel, pour l'amour de Bahá'u'lláh, ils trouveraient que leurs forces sont considérablement accrues, ils attireraient le coeur du public et seraient témoins du rapide développement de la sainte foi à ... L'Assemblée spirituelle nationale devrait faire tout son possible pour favoriser l'unité parmi les croyants et pour les éduquer dans l'administration - c'est le canal à travers lequel leur vie communautaire doit couler et qui, une fois correctement compris et pratiqué, permettra au travail de la cause d'aller de l'avant à grands pas."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 26 octobre 1943 et adressée à l'Assemblée Spirituelle Nationale d'Inde et de Birmanie.)

"En fin de compte, toute la bataille de la vie est à l'intérieur de l'individu. Aucun schéma d'organisation ne peut résoudre les problèmes intérieurs ou produire ou prévenir, selon les cas, la victoire ou l'échec à un moment crucial. A de tels moments, en particulier, les individus sont déchirés par les grandes forces en travail dans ce monde, et nous voyons quelques-uns, faibles, devenir miraculeusement forts, et d'autres forts, faillir. Nous pouvons seulement essayer, par des conseils aimants, comme votre comité l'a fait, de susciter de la part d'un croyant l'acte qui sera pour le plus grand bien de la cause. Parce que, évidemment, quelque chose de mauvais pour la cause ne peut pas être le plus grand bien de l'individu bahá'í."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 17 décembre 1943 et adressée à un croyant.)

"La chose dont le monde a besoin aujourd'hui est l'esprit bahá'í. Les gens désirent profondément l'amour, un haut standard à atteindre, ainsi que des solutions à leurs problèmes graves et multiples. Les Bahá'ís doivent montrer à ceux qu'ils rencontrent le chaud et vivant esprit de la cause, et ceci combiné avec l'enseignement, ne peut qu'attirer à la foi les sincères chercheurs de vérité."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 18 décembre 1943 et adressée à un croyant.)

"En ce qui concerne votre question sur la nécessité d'une plus grande unité parmi les amis, il en est sans doute ainsi et le Gardien pense qu'un des principaux instruments pour la promouvoir est d'enseigner aux Bahá'ís eux-mêmes, en classe et à travers les principes, que l'amour de Dieu et par suite l'amour des hommes est la fondation essentielle de toutes les religions, la nôtre comprise. Un plus haut degré d'amour produira une plus grande unité car il permet aux gens de se supporter les uns les autres, d'être patients et de pardonner."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 7 juillet1944, adressée à un croyant, citée dans Bahá'í News, n° 173, février 1945.)

"Il espère que vous deviendrez des Bahá'ís en caractère aussi bien qu'en croyance. L'entier dessein de Bahá'u'lláh est que nous devenions une nouvelle race d'hommes, d'hommes justes, bienveillants, intelligents, sincères, honnêtes et qui vivent suivant les grandes lois qu'Il a établies pour cette nouvelle phase de leur développement. Nous nommer "Bahá'í" n'est pas suffisant, notre être intérieur doit être ennobli et éclairé en vivant une vie bahá'íe."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 25 août 1944 et adressée à la session des jeunes de l'école de Louhelen, Etats- Unis.)

"Tant de désaccords sont soulevés par l'attachement passionné des amis à la foi et aussi par leur immaturité ! Nous devons donc être très patients et aimants les uns pour les autres et essayer d'établir l'unité dans la famille bahá'íe. Les différents ..., que vous décrivez dans votre lettre, sont causés, pense-t-il, par ce qui est susmentionné et non pas par l'hypocrisie ou par l'hostilité à la fois. Il vous enjoint de faire tout votre possible pour créer un plus grand amour et une plus grande harmonie dans la communauté et de persévérer dans l'enseignements de la sainte foi."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 17 octobre 1944 et adressée à un croyant.)

"Il était très heureux d'avoir de vos nouvelles et d'apprendre que Green Acre était, cette année, imprégnée d'amour et d'harmonie grâce auxquels furent confirmées beaucoup de nouvelles âmes dans la foi. Cet amour parmi les croyants est l'aimant, qui par-dessus tout, attirera les coeurs et amènera les nouvelles âmes dans la cause. Car évidemment, les enseignements quoique merveilleux, ne peuvent changer le monde, à moins que l'esprit d'amour de Bahá'u'lláh ne soit réfléchi dans les communautés bahá'íes."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 27 octobre 1944 et adressée à un croyant.)

"En vérité, si les amis pouvaient chercher et s'exercer à devenir totalement Bahá'ís, ils verraient dans quelles proportions leur influence sur les autres serait accrue et combien rapidement la cause se répandrait. Le monde ne cherche pas un compromis mais la réalisation d'un haut et brillant idéal. Plus les amis manifesteront nos enseignements dans chaque aspect de leur vie, à la maison dans leurs affaires, dans leurs relations sociales, plus grande sera l'attraction qu'ils exerceront sur le coeur des autres. Il est heureux de voir, qu'avec naturel, conviction et bonne volonté envers tous, vous vous êtes mélangés avec les gens de couleur et les avez enseignés. Lorsque les Bahá'ís manifestent dans leur vie les enseignements comme ils le doivent, bien que cela puisse soulever l'opposition de la part de certains, cela provoquera encore plus l'admiration des gens sincères."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 23 janvier 1945 et adressée à un croyant.)

"En fait, quand nous regardons l'obscurité croissante dans le monde d'aujourd'hui, nous pouvons vraiment comprendre, qu'à moins que le message de Bahá'u'lláh n'atteigne les coeurs des hommes et ne les transforme, il ne peut y avoir de paix ou de progrès spirituel pour le futur. Son espoir constant est que les croyants se conduiront individuellement et dans leur vie bahá'íe communautaire de telle sorte qu'ils attireront l'attention des autres sur la cause. Le monde n'a pas seulement faim de principes et d'idéaux élevés ; il a par-dessus tout besoin d'un exemple brillant que les Bahá'ís peuvent et doivent fournir."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 22février 1945 et adressée à un croyant.)

"Le besoin est très grand, partout dans le monde, à l'intérieur et à l'extérieur de la foi, d'un vrai réveil spirituel pour imprégner et motiver la vie des gens. Aucune forme de procédure administrative, ni aucune adhésion à des règles ne peut remplacer cette caractéristique de l'âme, cette spiritualité qui est l'essence de l'homme. Il est très heureux de vous voir mettre l'accent là-dessus et d'aider les amis à réaliser sa suprême importance."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 25 avril 1945 et adressée à un croyant.)

"Concernant l'affaire de ..., et l'inharmonie qui semble exister parmi certains amis : Quand des Bahá'ís permettent aux forces obscures du monde d'entrer dans leurs relations à l'intérieur de la foi, ils entravent gravement son progrès ; c'est le devoir primordial des croyants, des Assemblées locales et particulièrement de l'Assemblée spirituelle nationale, de promouvoir l'harmonie, l'entente et l'amour parmi les amis. Tous doivent être prêts et désireux de mettre de côté, tout grief personnel, justifié ou injustifié, pour le bien de la cause, parce que les gens n'embrasseront jamais celle-ci tant qu'ils ne verront pas refléter dans la vie communautaire ce qui est visiblement absent du monde : L'amour et l'unité."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 13 mai 1945 et adressée à un croyant.)

"Ce qui est le plus important est que l'unité et l'amour prévalent dans la communauté bahá'íe, car c'est ce dont les gens ont le plus envie dans le sombre état du monde actuel. Les paroles, sans un exemple vivant, ne seront jamais suffisantes pour insuffler l'espoir dans les coeurs d'une génération désillusionnée et souvent cynique."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 20 octobre 1945 et adressée à un croyant.)

"Puisque vous vous êtes tourné vers lui pour être guidé, il vous donnera très franchement son opinion. Il pense que la présente inharmonie ayant cours parmi vous ..., est très néfaste à l'avancement de la cause et peut seulement mener à la rupture et au refroidissement de l'intérêt des nouveaux croyants. Vous ..., devez oublier vos griefs personnels et vous unir pour la protection de la foi pour laquelle, il le sait bien, vous êtes entièrement dévoué et prêt à vous sacrifier. Peut-être que la plus grande épreuve à laquelle les Bahá'ís sont constamment soumis, provient de leurs coreligionnaires, mais pour l'amour du Maître, ils doivent être prêts à fermer les yeux sur les fautes mutuelles, à excuser les paroles pénibles qu'ils ont prononcées, à pardonner et à oublier. Il vous recommande fortement cette marche à suivre. Il pense aussi que vous et ..., ne devez pas rester éloignés des fêtes et des réunions à ..., vous avez maintenant créé un groupe enthousiaste de jeunes Bahá'ís à Port Adélaïde, et vous devez leur montrer un bel exemple de la discipline bahá'íe et de l'unité qui peuvent et doivent prévaloir dans la communauté du plus grand Nom."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 18 décembre 1945 et adressée à un croyant.)

"Vous vous enquerrez au sujet de "l'indigestion spirituelle". Les Bahá'ís devraient essayer d'être cultivés, normaux et bien équilibrés, mentalement et spirituellement. Nous ne devons pas donner l'impression d'être fanatiques mais en même temps, nous devons vivre pleinement nos principes."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 12 mars 1946 et adressée à un croyant.)

"Vous devez être sûr qu'il priera pour l'unité des croyants de ..., car c'est de la plus haute importance, le développement de la cause là-bas et le succès de chaque effort d'enseignement en dépendent. La chose dont les amis ont partout besoin est un plus grand amour mutuel et celui-ci peut être atteint par un plus grand amour pour Bahá'u'lláh ; car si nous l'aimons assez profondément, nous ne permettrons jamais aux sentiments et aux opinions personnels d'entraver la cause ; pour l'amour de la foi, nous désirerons nous sacrifier les uns pour les autres et être, comme disait le Maître, une seule âme dans plusieurs corps."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 5 septembre 1946 et adressée à un croyant.)

"Il est pleinement d'accord avec vous qu'à moins que nous ne pratiquions les enseignements, nous ne pouvons valablement espérer que la foi grandisse, car le but fondamental de toutes les religions, y compris la nôtre, est d'amener l'homme plus près de Dieu et de changer son caractère, ce qui est de la plus haute importance. Beaucoup trop d'importance est souvent accordée aux aspects sociaux et économiques des enseignements alors que l'aspect moral ne peut être trop accentué."

(Extrait d'une lettre écrit au nom de Shoghi Effendi, datée du 6 septembre 1946 et adressée à un croyant.)

"Le fait que vous ayez un cours sur le "caractère bahá'í" lui a fait grand plaisir, car il considère qu'une des plus grandes obligations de votre génération de croyants est de vivre une vie bahá'íe, vous devez démontrer par votre haut niveau moral, votre courtoisie, votre intégrité et votre noblesse, que notre foi n'est pas seulement une foi faite de paroles mais qu'elle change réellement le coeur et la conduite de ses adhérents."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 19 septembre 1946 et adressée à un jeune participant à l'école d'été de Green Acre.)

"Les amis devraient à chaque instant, se rappeler qu'ils sont, en un certain sens, comme des soldats sous l'attaque. Le monde actuel est dans une condition spirituelle particulièrement sombre, la haine et les préjugés de toutes sortes le déchirent littéralement en morceaux. Nous, de l'autre côté, sommes les dépositaires de forces opposées, de force d'amour, d'unité, de paix et d'intégration et nous devons être constamment sur nos gardes aussi bien en tant qu'individu qu'en tant qu'Assemblée ou communauté, afin que ces forces destructives et négatives n'y entrent par notre intermédiaire. En d'autres mots, nous devons veiller, de peur que l'obscurité de la société ne soit réfléchie dans nos actes et nos attitudes, même tout à fait inconsciemment. L'amour réciproque, le sens profond que nous sommes un nouvel organisme, qui aide l'aurore d'un nouvel ordre mondial à se lever doivent constamment animer nos vies bahá'íes et nous devons prier afin d'être protégés de la contamination de la société qui est si malade de ses préjugés."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 5 février 1947 et adressée à l'Assemblée Spirituelle Locale d'Atlanta, Géorgie, citée dans Bahá'í News, n0 210, août 1948, p. 2.)

"La cause à ..., se développe très rapidement et plus elle s'étend, plus l'attention du public sera fixée sur elle. Cela impose une lourde responsabilité aux croyants car ils doivent montrer un tel esprit d'amour et d'unité entre eux pour attirer les coeurs des autres et les encourager à entrer en grand nombre dans la foi ! Nous devons toujours nous rappeler que les enseignements sont parfaits et que la seule raison pour laquelle, seul un nombre restreint de nos concitoyens les ont acceptés, est que nous, Bahá'ís, tout autour du monde, ne sommes pas aussi détachés ni d'aussi radieux miroirs de la vérité de Bahá'u'lláh que nous devrions ou pourrions l'être. Nous devons lutter constamment pour donner de meilleurs exemples de ses enseignements."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 17février 1947 et adressée à un croyant.)

"Nous devons nous concentrer sur le perfectionnement de nos caractères en tant qu'individus Bahá'ís, sur la maturité de notre ordre mondial encore embryonnaire et jusqu'à maintenant imparfaitement compris, sur la propagation du Message en suivant les prévisions du plan divin, et sur la construction d'une communauté mondiale bahá'íe étroitement unie. Nous sommes relativement peu nombreux et avons une tâche à accomplir, si précieuse, si unique et si pleine de responsabilité ! Nous devons y consacrer toutes nos forces."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 9 mai 1947 et adressée à l'Assemblée Spirituelle Nationale des Etats-Unis et du Canada.)

"C'est sur le croyant individuel, constituant l'unité fondamentale de la structure du front local, que la revitalisation, l'expansion et l'enrichissement de ce front dépendent en fin de compte. Très grands doivent être les efforts fournis chaque jour et méthodiquement par les amis travaillant sur le plan local pour se hisser vers de plus hauts sommets de consécration et d'abnégation, pour contribuer, en tant que pionnier local, à la multiplication des centres Bahá'ís isolés, des groupes et des Assemblées, et pour augmenter le nombre de supporters actifs et sincères, par une tentative diligente, assidue et continue de convertir les âmes réceptives à la foi qu'il a épousée. Plus grands seront ces efforts, plus tôt les vastes et multiples entreprises lancées par-delà les confins du pays, et à l'heure actuelle, appelant si désespérément une plus grande aide en hommes et en moyens, seront pourvues de l'aide nécessaire qui assurera leur développement ininterrompu et hâtera leur ultime réussite."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 21 septembre 1947 et adressée à l'Assemblée Spirituelle Nationale des Etats-Unis et du Canada.)

"En ce qui concerne la question que vous posez "le soi" a, en fait, deux significations ou est utilisé dans deux sens dans les écrits Bahá'ís ; l'un est le "soi", l'identité de l'individu créé par Dieu. C'est le "soi" mentionné dans des passages tels que "A connu Dieu celui qui s'est connu lui-même... etc." L'autre "soi" est l'ego, l'héritage d'origine animale, que chacun possède, la plus basse nature qui peut devenir un monstre d'égoïsme, de brutalité, de convoitise, etc. C'est contre ce "soi" ou ce côté de notre nature que nous devons lutter afin de renforcer et libérer l'esprit en nous et de l'aider à atteindre la perfection. Le sacrifice de soi signifie subordonner cette nature inférieure et ses désirs au côté plus noble et divin de nous-mêmes. Finalement, dans son plus haut sens, le sacrifie total de soi signifie donner sa volonté et son tout à Dieu pour réaliser son bon plaisir. Alors, Il purifie et glorifie notre vrai "soi" jusqu'à ce qu'il devienne une brillante et merveilleuse réalité."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 10 décembre 1947 et adressée à un croyant individuel)

"C'est la qualité de dévotion et du sacrifice de soi qui apporte des résultats dans le service de cette foi plutôt que les moyens, les capacités, ou le soutien financier."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 11 mai 1948 et adressée à l'Assemblée Spirituelle Nationale d'Australie et de Nouvelle-Zélande.)

"Nous ne devons jamais nous arrêter sur l'attitude ou les sentiments de nos coreligionnaires envers nous-mêmes. Ce qui est le plus important est de favoriser l'amour et l'harmonie et d'ignorer les rebuffades que nous recevons ; ainsi les faiblesses de la nature humaine et les singularités ou les attitudes de chaque personne particulière ne sont pas grossies mais s'évanouissent, insignifiantes en comparaison des services réalisés en commun pour la foi que nous aimons tous."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 19 septembre 1948 et adressée à un croyant.)

"Il est souvent difficile de faire les choses parce qu'elles sont très différentes de ce que nous avons l'habitude de faire, et non parce que la chose est particulièrement difficile en elle-même. Pour vous, et en fait, pour la plupart des Bahá'ís qui acceptent, de nos jours, cette foi glorieuse, alors qu'ils sont adultes, certaines ordonnances, comme le jeûne ou la prière journalière, sont sans doute difficile à comprendre et à observer au début. Mais, nous devons toujours penser que ces choses sont données à tous les hommes pour les mille ans à venir. Pour les enfants Bahá'ís, qui les voient pratiquées à la maison, elles paraîtront aussi naturelles et nécessaires qu'aller à l'église le dimanche l'a été pour les pieuses générations de chrétiens. Bahá'u'lláh ne nous aurait pas donné ces choses si elles n'étaient pas d'un grand bénéfice pour nous et, comme les enfants qui sont assez sensés pour comprendre que leur père est sage et fait ce qui est bon pour eux, nous devons accepter d'obéir à ses ordonnances même si au premier abord, nous n'en ressentons pas la nécessité. Quand nous nous y conformerons, nous réussirons à voir graduellement les bénéfices qu'elles confèrent."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 16 mars 1949 et adressée à un croyant.)

"... alors que nous subissons ces infortunes, nous devons rappeler que les prophètes de Dieu eux-mêmes, n'ont pas été à l'abri de ces tribulations dont les hommes souffrent. Ils connurent le chagrin, la maladie, la douleur aussi. Par leur esprit, ils s'élevèrent au-dessus et c'est ce que nous devons essayer de faire, nous aussi, lorsque nous sommes affligés. Les soucis de ce monde passent, et ce qui reste est ce que nous avons fait de nos âmes, aussi c'est à quoi nous devons veiller - devenir plus spirituels, s'approcher de Dieu sans considération de ce qu'il advient à nos corps et à nos esprits humains. "

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 5 août 1949 et adressée à un croyant, citée dans Bahá'í News, n° 231, mai 1950, p.1.)

"Il était peiné d'entendre quelques-uns des événements que vous décrivez. Cela montre une grande immaturité spirituelle de la part de certains Bahá'ís et un manque étonnant de compréhension et d'étude des enseignements. Vivre à la hauteur des enseignements moraux de notre foi est une tâche bien plus ardue que de vivre ces noble principes que le MRA inculque aussi beaux et larges soient-ils ! Trois mots sur quatre des écrits de Bahá'u'lláh et d"Abdu'l-Bahá sont une exhortation à une conduite morale et droite ; tout le reste est la forme, le calice dans lequel le pur esprit doit être versé ; sans l'esprit et l'action qui doit le manifester. C'est une forme sans vie. Il juge d'après ce que vous dites, que les amis, ou du moins beaucoup d'en-tre eux, n'ont pas été convenablement instruits au début. Il n'y a certainement aucune objection à accorder de l'importance aux quatre principes du MRA - quoique chaque enseignement de notre précieuse foi aille beaucoup plus profondément dans ces sujets et leur ajoute énormément. Quand nous comprenons que Bahá'u'lláh dit que l'adultère est si grave, qu'il retarde le progrès de l'âme après cette vie, et que boire détruit l'esprit et qu'il ne faut même pas s'en approcher, nous voyons combien sont clairs nos enseignements sur ces sujets.

Vous ne devez pas faire la grande erreur de juger notre foi sur une communauté qui, manifestement a besoin d'étudier et d'observer les enseignements Bahá'ís. Les faiblesses et les particularités humaines peuvent être une grande épreuve. Mais le seul moyen, peut-être devrais-je dire le premier et le meilleur moyen, de résoudre de telles situations est de faire soi-même ce qui est juste. Une âme peut être cause de l'illumination spirituelle d'un continent. Maintenant, que vous avez vu et corrigé une grande erreur dans votre propre vie, maintenant, que vous voyez plus clairement ce qui manque à votre communauté, il n'y a rien qui vous empêche de vous lever et de montrer un tel exemple, un tel amour et un tel esprit de service que vous enflammerez les coeurs de vos amis Bahá'ís. Il vous recommande d'approfondir les enseignements, d'enseigner les autres, d'étudier avec les Bahá'ís désireux de le faire, les plus profonds des enseignements de notre foi et d'amener un changement par l'exemple, l'effort et la prière."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 30 septembre 1949 et adressée à un croyant.)

"Sans un esprit de réel amour pour Bahá'u'lláh, pour sa foi et ses institutions, et des croyants les uns pour les autres, la cause ne pourra jamais compter de grandes quantités de gens. Car ce n'est pas des prêches et des règles que désire le monde, mais de l'amour et de l'action."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 25 octobre 1949 et adressée à un croyant.)

"Toutefois, il pense fermement que si... est dans l'état que votre lettre semble l'indiquer, elle mène assurément ses affaires d'une mauvaise façon. Cela ne signifie pas l'Assemblée, mais plutôt chaque individu. Car où est l'amour bahá'í, ? Où sont mises en premier l'harmonie et l'unité ? Où est la volonté de sacrifier ses sentiments personnels et ses opinions afin de réaliser l'amour et l'harmonie ? Qu'est-ce qui fait penser aux Bahá'ís qu'en sacrifiant les lois spirituelles, les lois administratives iront de l'avant ? Il vous recommande d'exercer toutes vos possibilités pour que les Bahá'ís... mettent de côté ces termes fâcheux tels que "radical", "conservatif", "progressiste", "ennemis de la cause", "écrasant les enseignements", etc. S'ils s'arrêtaient un moment pour réfléchir au but pour lequel le Báb et les martyrs donnèrent leur vie et pour lequel Bahá'u'lláh et 'Abdu'l-Bahá acceptèrent tant de souffrances, ils ne laisseraient jamais de telles définitions et de telles accusations sortir de leur bouche lorsqu'ils parlent les uns des autres. Aussi longtemps que les amis se que-relleront, leurs efforts ne seront pas bénis car ils désobéissent à Dieu."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 24février 1950 et adressée à un croyant.)

"Il y a, peut-on dire, deux sortes de Bahá'ís : ceux dont la religion est bahá'íe et ceux qui vivent pour la foi. Inutile de dire que si quelqu'un peut appartenir à la seconde catégorie, s'il peut être à l'avant-garde des héros, des martyrs et des saints, cela est louable aux yeux de Dieu."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 16 avril 1950 et adressée à un croyant, citée dans Bahá'í News, n° 241, mars 1951, p.2.)

"...nous devons atteindre un plan spirituel où Dieu vient en premier et où les grandes passions humaines sont impuissantes à nous détourner de Lui. A chaque instant, nous voyons des gens qui, soit par la force de la haine, soit par un attachement passionné à une autre personne, sacrifient les principes et se barrent à eux-mêmes le chemin de Dieu. Nous devons aimer Dieu, et dans cet état, un amour général pour les hommes devient possible. Nous ne pouvons aimer chaque être humain pour lui-même, mais notre sentiment envers l'humanité doit être motivé par notre amour pour le Père qui a créé tous les hommes."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 4 octobre 1950 et adressée à un croyant.)

"Il vous recommande de faire tout votre possible pour promouvoir l'amour et l'unité parmi les membres de la communauté car cela semble être leur plus grand besoin. Bien souvent, les jeunes communautés, dans leur désir d'administrer la cause, perdent de vue que ces relations spirituelles sont de loin plus importantes et fondamentales que les lois et règlements qui doivent gouverner la conduite des affaires de la communauté."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 4 octobre 1950 et adressée à un croyant.)

"Le plus grand besoin, partout à l'intérieur de la cause est, semble-t-il, de pénétrer les amis de la nécessité de l'amour mutuel. Il y a une tendance à mélanger les fonctions de l'administration et à essayer de les appliquer dans les relations individuelles, ce qui n'aboutit à rien, puisqu'une Assemblée est une Maison de justice naissante et est supposée administrer les affaires de la communauté suivant les enseignements. Mais les individus, dans leurs relations mutuelles, sont gouvernés par l'amour, l'unité, le pardon et par un oeil aveugle au péché. Une fois que les amis auront compris ceci, ils s'entendront mieux, mais s'ils continuent à assimiler à eux-mêmes l'Assemblée spirituelle et s'attendent à ce que l'Assemblée réagisse comme un individu..."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 5 décembre 1950 et adressée à un croyant.)

"Quand la critique et les paroles désagréables s'élèvent dans une communauté bahá'íe, il n'y a pas d'autre remède que de laisser le passé derrière soi, de persuader tous ceux qui sont concernés de tourner une nouvelle page et, pour l'amour de Dieu et de sa foi, de s'abstenir de mentionner les sujets qui ont conduit à la mésentente et à la désunion. Plus les amis argumentent le pour et le contre en maintenant, chacun de leur côté, que leur point de vue est le seul juste, plus la situation entière s'aggrave. Quand nous voyons la condition du monde aujourd'hui, nous devons assurément oublier ces désaccords internes complètement insignifiants et courir, unis, au secours de l'humanité. Vous devez exhorter vos coreligionnaires à adopter ce point de vue et à se joindre à vous, dans un effort technique, en vue de supprimer toute pensée critique et toute parole blessante afin de permettre à l'esprit de Bahá'u'lláh de couler dans toute la communauté et de la rendre unie dans son amour et dans son service."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 16février 1951 et adressée à un croyant.)

"Le Gardien est convaincu que la contribution apportée par votre amie qui a été quelque temps inactive dans la cause, sera un moyen de la stimuler à recommencer à servir. Il n'y a rien dans la foi qui amène le succès comme le service. Le service est l'aimant qui attire les confirmations divines. Ainsi, quand les gens sont actifs, ils sont bénis par le Saint-Esprit. Quand ils sont inactifs, le Saint-Esprit ne peut trouver un réceptacle en leur être et alors, ils sont privés de sa guérison et de ses rayons vitalisants."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 12 juillet 1952 et adressée à un croyant.)

"Le Gardien pense, que votre attitude face à la pratique corrompue d'accepter des commissions de la part de vos collègues médecins et pharmaciens est des plus admirables. Plus les Bahá'ís seront droits et nobles dans leur conduite, plus ils impressionneront le public par la vitalité spirituelle de la foi qu'ils professent."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 20 octobre 1953 et adressée à un croyant.)

"Ce défi si grave et pressant, mais aussi si glorieux, fait, sans aucun doute d'abord face au croyant individuel sur lequel repose, en fin de compte, le sort de toute la communauté. C'est lui qui constitue la chaîne et la trame dont doivent dépendre la qualité et le dessin de tout le tissu. C'est lui qui agit comme l'un des innombrables maillons de la chaîne puissante qui encercle maintenant le globe. C'est lui qui constitue l'une des nombreuses pierres qui supportent la structure et assurent la stabilité de l'édifice administratif que l'on érige maintenant dans toutes les parties du monde. Sans son soutien à la fois chaleureux, continu et généreux, chaque mesure adoptée et chaque plan formulé par le corps qui agit comme le représentant national de la communauté à laquelle il appartient, sont voués à l'échec. Le centre mondial de la foi lui-même est paralysé si un tel soutien de la part de la communauté lui est retiré. L'Auteur du plan divin est Lui-même gêné dans son dessein si les instruments spécifiques pour l'exécution de sa volonté font défaut. La force de soutien de Bahá'u'lláh lui-même, le fondateur de la foi, sera refusée à chacun et à tous ceux qui, à la longue, ne se lèvent pas pour jouer leur rôle."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 28 juillet 1954 et adressée à l'Assemblée Spirituelle Nationale des Etats-Unis, citée dans Citadel of Faith, p. 130-131.)

"Ce qui arrive quand une personne devient bahá'íe est en fait, le début de la germination de la graine de l'esprit dans l'âme humaine. Cette graine doit être arrosée par les ondées de l'Esprit-Saint. Ces bienfaits de l'esprit sont reçus par la prière, la méditation, l'étude des saintes Ecritures et par le service dans la cause de Dieu. Le point important est que le service de la cause est comme la char-rue qui laboure le sol avant que les graines soient semées. Il est nécessaire que le sol soit retourné afin d'être enrichi pour faciliter ainsi un plus puissant développement de la graine. Exactement de la même manière, l'évolution de l'esprit a lieu par le labourage du sol du coeur afin qu'il soit un continuel reflet de l'Esprit-Saint.

Ainsi, l'esprit humain pousse et se développe par sauts et par bonds. Bien sûr, il y aura des périodes de désarroi et de difficultés et même des épreuves sévères ; mais si cette personne se tourne résolument vers la Manifestation divine, étudie soigneusement ses enseignements spirituels et reçoit les bénédictions de l'Esprit-Saint, elle verra qu'en réalité, ses épreuves et difficultés étaient des dons de Dieu afin de l'aider à grandir et à se développer. Vous pouvez regarder ainsi vos difficultés dans le sentier du service. Ce sont les instruments pour la croissance et le développement de votre esprit. Vous découvrirez subitement que vous avez vaincu de nombreux problèmes qui vous troublaient et vous vous étonnerez alors qu'ils aient pu vous importuner. Un individu doit centrer tout son coeur et son esprit sur le service de la cause, en accord avec les hauts principes fixés par Bahá'u'lláh. Ceci étant fait, les armées de l'Assemblée céleste viendront en aide à l'individu et toutes les difficultés et épreuves seront surmontées petit à petit."

(Extrait d'une lettre de Shoghi Effendi, datée du 6 octobre 1954 et adressée à un croyant.)

"Le chemin est rocailleux et il y a de nombreuses épreuves ; mais comme vous le dites, si les amis apprennent à vivre selon les enseignements de Bahá'u'lláh, ils découvriront qu'en fait, ils travaillent au milieu de forces mystérieuses et puissantes ; que l'aide est toujours à portée de la main, que les obstacles sont contournés et qu'à la fin le succès est assuré."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 23 avril 1956 et adressée à un croyant.)

"L'individu seul doit en (sa tâche) fixer le caractère, consulter sa conscience, dans une atmosphère de prière en considérer tous les aspects, combattre résolument l'inertie naturelle qui l'alourdit dans son effort pour se lever, se débarrasser héroïquement et définitivement des attaches futiles et superflues qui le retiennent, se libérer de toute pensée qui tend à obstruer son chemin, se mélanger, en accord avec les conseils de l'Auteur de cette foi en imitant celui qui en est le véritable exemple, avec les hommes et les femmes dans tous les chemins de la vie, essayer de toucher leur coeur par la distinction qui caractérise ses pensées, ses paroles et ses actes, avec tact, amour, piété et persévérance, les gagner à la foi qu'il a lui-même embrassée."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 19 juillet 1956 et adressée à l'Assemblée Spirituelle Nationale des Etats-Unis, citée dans Citadel of Faith, p. 148.)

"Il fut très triste d'apprendre le manque d'harmonie qui règne là-bas parmi les amis et il pense que la seule manière sage d'agir est pour tous les croyants de se vouer eux-mêmes à l'enseignement de la foi et à la coopération avec leur corps national. Souvent, ces épreuves et difficultés au travers desquelles passent inévitablement toutes les communautés bahá'íes semblent terribles sur le moment mais par la suite, nous comprenons qu'elles étaient dues à la fragilité de la nature humaine, à la mésentente et aux troubles de croissance que toutes les communautés bahá'íes doivent expérimenter."

(Extrait d'une lettre au nom de Shoghi Effendi, datée du 25 novembre 1956 et adressée à un croyant.)

"Il est très heureux de voir que vous avez mis en pratique l'un des principes les plus encourageants d"Abdu'l-Bahá où il dit que nous devrions essayer de faire de chaque pierre d'achoppement un marchepied pour progresser. Au cours de votre vie passée, vous avez tous trébuché très gravement ; mais loin d'être aigris ou déroutés par cette expérience, vous êtes déterminés d'en faire le moyen de purifier vos natures, d'éprouver et d'améliorer vos caractères et de vous permettre de devenir de meilleurs citoyens dans l'avenir. Ceci est hautement louable aux yeux de Dieu."

(Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 26 mars 1957 et adressée aux Bahá'ís à H. M. Prison, Ferme de Kitalya, Ouganda.)

"Vu les conditions du monde actuel, les Bahá'ís doivent fermement et courageusement se manifester en tant que disciples de Bahá'u'lláh, obéissant à ses lois et cherchant à construire son ordre mondial. Nous ne serons jamais capables d'établir notre foi ou de gagner le coeur des autres par des compromis. Cela demande souvent un gros sacrifice personnel, mais nous savons que si nous faisons la chose juste, Dieu nous donne la force de la mener à bien et nous attirons sa bénédiction. Nous voyons alors que notre infortune est en fait une bénédiction."

(Extrait d'une lettre au nom de Shoghi Effendi, datée du 7 mai 1957 et adressée à l'Assemblée Spirituelle Nationale d'Australie, citée dans Bahá'í News n° 335, p. 2, janvier 1959.)

"...Ce n'est pas suffisant pour les amis d'invoquer l'excuse que leurs meilleurs enseignants et leurs croyants exemplaires se sont levés et ont répondu à l'appel de pionnier. Un "meilleur enseignant" et un "croyant exemplaire" n'est en fin de compte, ni plus ni moins qu'un Bahá'í ordinaire qui s'est consacré au travail de la foi, a approfondi sa connaissance et sa compréhension de ses enseignements, a placé sa confiance en Bahá'u'lláh et s'est levé pour le servir de son mieux. Nous sommes assurés que cette porte s'ouvrira devant tout disciple de la foi qui frappera, pour ainsi dire, assez fort. Si la volonté et le désir sont suffisamment puissants les moyens seront découverts, la voie sera ouverte soit pour faire plus de travail localement, soit pour aller dans une nouvelle ville but des Etats-Unis ou pour devenir pionnier à l'étranger.

Non seulement, votre Assemblée doit fournir les encouragements et les directives nécessaires et doit stimuler les amis à se lever et à jouer leur rôle, mais aussi les Assemblées doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour aider les amis à aller de l'avant et à atteindre leurs objectifs. Chaque Bahá'í doit aussi sentir que c'est son devoir personnel envers la cause, en ce moment, et son privilège le plus haut, et il doit se demander ce qu'il peut faire durant les six années à venir, à partir de maintenant, pour accélérer l'achèvement des buts de la croisade mondiale. Les Bahá'ís sont le levain de Dieu qui doit faire lever la pâte de leur nation. "

( Extrait d'une lettre écrite au nom de Shoghi Effendi, datée du 21 septembre 1957 et adressée à l'Assemblée Spirituelle Nationale des Etats-Unis.)

Maison d'Editions Bahá'ís - 205 rue du Trône, 1050 Bruxelles, Belgique

D/1983/1547/7

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