" Je crois fermement qu'il est d'une très grande importance qu'unis dans nos intentions et nos actions, et rejetant de nos cœurs toute trace d'animosité et de méfiance, nous formions un front uni et combattions prudemment et avec tact toute force qui pourrait obscurcir l'esprit du Mouvement, causer une désunion dans ses rangs et le restreindre à une croyance dogmatique et sectaire. "
" En principe, c'est aux membres élus des assemblées spirituelles nationales dans tout le monde Bahá'í que ce devoir très important revient, car la direction et la conduite de toutes les activités spirituelles bahá'íes ont été centralisés et placées entre leurs mains, et aux yeux des gens de leur pays elles sont l'organisme suprême de ce pays qui officiellement représente, sert et protège les divers intérêts de la cause ; ma plus ardente prière et mon désir le plus cher sont que l'infaillible conduite de Bahá'u'lláh et les bénédictions de notre bien-aimé Maître permettent de donner un exemple très élevé et véritable à toutes les institutions bahá'íes et aux assemblées locales, et qu'elles leur montrent ce que l'harmonie absolue, la délibération mûre et la coopération sincère peuvent réaliser.
" Si cet organisme représentatif et responsable venait à manquer à cette condition requise fondamentale pour tous les accomplissements menés à bonne fin, la structure entière s'écroulerait sûrement et le Grand Plan futur, révélé par le Maître dans son Testament, serait brusquement dérangé et dangereusement retardé. "
(Extrait d'une lettre datée du 9 avril 1923, et adressée aux membres de l'Assemblée Spirituelle Nationale d'Amérique - " Les Principes de l'Administration Bahá'íe ", p. 81).
***" Toute décision prise par l'Assemblée Spirituelle Nationale, qu'elle soit à l'unanimité ou à la majorité des voix, devrait être prise après consultation ou par courrier avec tous les membres, et les décisions devraient être mises à exécution immédiatement. Il n'est pas permis que quatre ou cinq membres prennent une décision et la mettent en vigueur sans informer le reste des membres, et ensuite la qualifient de décision prise à la majorité des voix. "
" Si ce n'est pas possible que les membres se rencontrent à ce moment-là, ils devraient gérer les affaires par correspondance. Cela n'a pas d'importance si la correspondance occasionne du retard. Un délai est préférable à la violation d'un principe bahá'í, à un mécontentement et à une brouille entre amis. "
(Extrait d'une lettre datée du 16 novembre 1926, écrite de la part du Gardien aux amis des Indes et de Birmanie - Traduite du persan).
***" Après la formation de l'Assemblée Spirituelle Nationale, tout relâchement et toute négligence dans l'organisation de ses réunions, dans la présence des neuf membres et dans l'acquittement de ses devoirs sacrés, auront des conséquences indésirables pour la communauté, affaibliront et déshonoreront la cause. "
(Extrait d'une lettre du Gardien, datée du 22 avril 1930 à l'Assemblée Spirituelle Centrale d'Iran - Traduit du persan.)
***" Il est évident, que si un membre ne peut se présenter régulièrement dans les réunions de son assemblée locale, il lui est impossible de s'acquitter des devoirs imposés, et d'assumer ses responsabilités comme représentant de la communauté. Etre membre d'une assemblée spirituelle locale comporte en réalité, l'obligation et la capacité de rester en contact étroit avec les activités des Bahá'ís, et de pouvoir se présenter régulièrement aux sessions de l'Assemblée. "
(Extrait d'une lettre datée du 16 février 1934, écrite de la part du Gardien à l'Assemblée Spirituelle Nationale des Etats-Unis et du Canada - " Les Principes de l'Administration bahá'íe " p 59). (Le principe énoncé ci-dessus s'applique aussi bien aux assemblées nationales que locales).
***" Le Gardien encourage les mesures prises par votre Assemblée, de consacrer davantage de temps lors des séances à la considération des points et des plans les plus importants, et de moins insister sur des questions de détails et ayant un simple caractère administratif secondaire. "
" Il suggérerait, néanmoins, que toutes les décisions, à moins qu'elles ne soient de nature banale et insignifiante se rapportant simplement au travail de routine, soient prises par les 9 membres après un examen approfondi et consciencieux. Les tendances à vouloir décentraliser ou déléguer l'autorité à n'importe quelle personne ou à n'importe quel organe pour prendre des décisions sur des sujets qui concernent directement et seulement l'Assemblée Spirituelle Nationale, seraient nuisibles et devraient être enrayées à leur début.
C'est pour cette raison-là, spécialement pour permettre à l'Assemblée Spirituelle Nationale de remplir pleinement ses fonctions en consultant et en délibérant sur les points qui touchent la communauté nationale sous sa juridiction, que le nombre des membres est limité à neuf, afin qu'il ne soit pas trop difficile de prendre des décisions qui exigent souvent une action rapide et une mûre délibération de la part de tous les membres.
Afin de sauvegarder le caractère distinctif d'une telle institution centrale et douée d'autorité, il serait nécessaire d'avoir davantage de réunions, particulièrement lorsque, avec le développement continu de la foi en Amérique du Nord, elle devra automatiquement aborder de plus nombreux et de plus importants problèmes ".
(Extrait d'une lettre datée du 28 janvier 1939, écrite de la part du Gardien à l'Assemblée Spirituelle Nationale des Etats-Unis et du Canada).
***" ... Le Gardien désire que vous fassiez bien comprendre à tous les croyants qu'être membre d'une assemblée bahá'íe ou d'un comité est une obligation sacrée que chaque membre loyal et consciencieux de la communauté devrait accepter avec joie et assurance, sans tenir compte de ses modestes capacités ou de son inexpérience. Une fois qu'un croyant est élu pour servir dans une assemblée, son devoir est de faire tout son possible pour assister à toutes les séances de l'assemblée, de coopérer avec les membres à moins qu'il ne soit empêché par une raison majeure telle que la maladie, et, même dans ce cas, il devrait informer l'assemblée.
Le devoir de l'Assemblée Spirituelle Nationale est d'encourager et même de faciliter la présence aux séances. Si un membre n'a aucune raison valable pour justifier ses nombreuses absences, il devrait être conseillé et même averti, et s'il ignore un tel avertissement, alors l'Assemblée aura le droit de suspendre son droit de vote en tant que membre de la communauté. Une telle sanction administrative serait absolument impérative et nécessaire, mais n'équivaut pas à une complète expulsion du membre de la foi mais le prive de toute participation réelle dans les fonctions et les affaires administratives; ceci est donc une mesure de correction, la plus efficace, que peut utiliser l'assemblée contre tous ces individus sans enthousiasme et irréfléchis de la communauté.
(Extrait d'une lettre datée du 2 juillet 1939 écrite de la part du Gardien à l'Assemblée Spirituelle Nationale de l'Inde et de la Birmanie).
***" Maintenant que vous avez été élu à l'Assemblée Spirituelle Nationale, il pense que ceci représente à l'heure actuelle votre champ de service le plus important... Les services que vous avez rendus à la foi avec dévouement et depuis si longtemps ont été un entraînement et une préparation pour des activités plus importantes, et il espère que cette élection à l'Assemblée Spirituelle Nationale est en elle-même une préparation à un travail encore plus important dans l'avenir.
(Extrait d'une lettre datée du 28 juillet 1944 écrite de la part du Gardien à un croyant).
***" Il n'intervient pas dans les affaires qui touchent directement l'administration locale, car c'est la tâche de l'assemblée de décider quand elle doit procéder à une élection pour remplacer une personne dont l'absence est prolongée. Le principe est que les neuf membres de l'assemblée spirituelle devraient être en général disponibles pour les réunions. S'ils sont continuellement absents de la ville une autre personne doit prendre la place vacante. "
(Extrait d'une lettre datée du 5 avril 1945, écrite de la part du Gardien à un croyant).
(Le principe énoncé ci-dessus s'applique aussi bien aux assemblées spirituelles nationales que locales).
***" ... Un précédent dangereux se créera si les assemblées imposent à leurs membres une limite au temps d'absence aux séances de l'assemblée spirituelle et au-delà de laquelle, cette personne-là est automatiquement retirée de l'assemblée et une place vacante déclarée telle... Les assemblées ne devraient pas fixer de limite de temps au-delà de laquelle une personne doit se retirer. Chaque cas d'absence prolongée des séances de l'assemblée, devrait être considéré séparément par cette assemblée et si cette dernière remarque que la personne - ne veut pas assister aux réunions ou qu'elle y est empêchée indéfiniment, dû à la maladie ou au voyage, alors l'assemblée peut déclarer légitimement cette place vacante et un nouveau membre peut être alors élu. "
(Extrait d'une lettre écrite de la part du Gardien à un croyant - Cité dans " Bahá'í News " n° 208, juin 1948, p. 7).
(nota : Le principe énoncé ci-dessus s'applique aussi bien aux assemblées spirituelles nationales que locales).
***" La procédure que vous avez suivie à propos de l'élection des officiers de la nouvelle assemblée nationale est approuvée.
" Ceci signifie que M. ... a été é lu président et M. ... trésorier. Puisqu'une majorité des neuf membres n'a pas voté soit pour le secrétaire soit pour le vice-président, vous devriez procéder à l'élection de ces fonctions-là en organisant très rapidement une séance d'assemblée, et les neuf membres au complet devraient être encouragés à y assister. En attendant, il serait convenable que M. ... serve temporairement de secrétaire, comme il a été voté par la majorité des membres présents à la première séance de l'Assemblée. Il est clair que les membres absents ne peuvent pas entraver le travail de l'Assemblée, et ce que la majorité qui était présente à la réunion a fait, devient l'action de toute l'Assemblée. La seule exception à ce règlement est qu'à l'élection, les officiers de l'assemblée doivent avoir la majorité complète dés neuf voix. "
(Extrait d'une lettre datée du 17 mai 1956, écrite de la part du Gardien à l'Assemblée Spirituelle Nationale de l'Inde, du Pakistan et de la Birmanie).
***EXTRAITS DES LETTRES DE LA MAISON UNIVERSELLE DE JUSTICE
" En ce qui concerne l'élection d'un membre temporaire pour remplacer celui qui est absent, la pratique actuelle de l'Administration bahá'íe n'est pas en faveur de cette méthode, mais elle préfère s'assurer de la durée de l'absence de n'importe quel membre qui doit s'absenter. Si cette période de temps est excessive, l'assemblée est libre de reconnaître une place vacante et faire appel à une élection de remplacement. Néanmoins, ceci ne devrait pas être décidé à la légère et - les membres qui furent élus à la Convention devraient rester en fonction à moins qu'il y ait des difficultés insurmontables qui l'empêchent.
(Extrait d'une lettre datée du 10 décembre 1970 à l'Assemblée Spirituelle Nationale de la Malaisie).
***" La Maison Universelle de Justice examina votre lettre du 26 mai 1977 et elle nous chargea de vous dire que votre assemblée devrait contacter une fois encore M. ... dans le but d'apprendre s'il a une raison valable de ne pas participer aux séances de l'Assemblée Spirituelle Nationale. Si tel est le cas, votre assemblée devrait faire tout ce qui est possible pour lui ménager l'occasion d'accomplir sa tâche.
Néanmoins, s'il n'y a pas de raison valable pour sa non-participation, vous devriez attirer son attention sur les instructions du bien-aimé Gardien à propos de l'importance de servir les assemblées spirituelles et la gravité des conséquences lorsqu'un membre refuse de servir. Si, par la suite M. ... continue à être absent aux réunions de votre assemblée, vous êtes autorisés à déclarer la place vacante et à organiser une nouvelle élection. Dans ce cas M. ... devrait être privé de son droit de vote pour le reste de l'année bahá'íe. "
(Extrait d'une lettre datée du 3 juillet 1977 écrite de la part de la Maison Universelle de Justice à l'Assemblée Spirituelle Nationale de l'Inde).
***" Concernant votre question, si votre assemblée devait retirer le droit de vote à M. ... Cela dépend s'il a une raison valable de s'absenter. Si votre assemblée constate qu'il a une raison valable de justifier son absence continue des séances de l'assemblée alors vous ne devriez pas retirer son droit de vote. Dans ce cas, vous pourriez déclarer une place vacante et faire appel à une élection de remplacement. "
" D'autre part, si vous voyez que M. ... ignore délibérément vos avertissements et n'a aucune raison valable pour justifier son action, il est juste de suspendre son droit de vote. "
(Extrait d'une lettre datée du 30 octobre 1977 écrite de la part de la Maison Universelle de Justice à l'Assemblée Spirituelle Nationale du Sud-Ouest de l'Océan Pacifique).
***" Bien qu'il soit vrai que le refus de servir peut faire subir une perte de droits administratifs, la Maison Universelle de Justice pense que votre Assemblée ne devrait pas oublier les avertissements exprimés de la part du Gardien dans la lettre publiée dans " Les Principes de l'Administration bahá'íe ", pp. 91-92.
" Une action peut être entreprise pour retirer le nom des croyants de la liste des votants uniquement dans le cas où ceux-ci, sans aucune raison, refusent les exhortations répétées, les appels et les avertissements qui leur sont adressés par leur assemblée. " A l'heure actuelle... des résultats beaucoup plus salutaires sont susceptibles d'être accomplis en encourageant les croyants et en les informant des principes et de la signification de l'Administration Bahá'íe qu'en les menaçant ou en leur imposant des sanctions. En effet, si vous appliquez imprudemment cette dernière méthode, elle pourrait apporter un résultat opposé à ce que votre assemblée espère accomplir. "
" En général, les membres des petites communautés locales renferment des croyants qui sont nouveaux dans la foi et ont besoin d'être nourris des responsabilités d'un Bahá'í avec amour, et certains sont accablés par de multiples soucis. Combien de fois nous trouvons dans des assemblées des membres qui, bien qu'ils soient des croyants très dévoués, doivent s'occuper de leur conjoint et de leur famille non-Bahá'ís et ont un temps très limité pour pouvoir participer aux activités administratives bahá'íes. Nous devrions encourager de tels croyants et nous devrions leur montrer une tendre appréciation pour tous les services qu'ils rendent, et nous ne devrions pas leur faire sentir, même involontairement, qu'ils vivent sous la menace d'une expulsion administrative, même s'ils n'assistent pas à toutes les séances d'assemblée ou refusent de servir dans un comité.
" Bien sûr, il y a des cas où des croyants sans avoir de raison valable, refusent d'endosser les responsabilités en qualité de membre de la Communauté bahá'íe. C'est dans des cas aussi extrêmes que vous seriez motivés d'appliquer des sanctions s'ils persistent dans leur attitude après " les exhortations répétées, les appels et les avertissements. "
(Extrait d'une lettre datée du 8juillet 1980 écrite de la part de la Maison Universelle de Justice à l'Assemblée Spirituelle Nationale de la Grande-Bretagne).